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La vulgarisation des variétés du riz chinois participe à l'épanouissement socio-économique des Burundais

Xinhua | 23.05.2022 08h17

La vulgarisation des variétés du riz chinois au Burundi, coordonnée par le Centre des Techniques Agricoles (CDTA) de Gihanga, avec le soutien de la Chine, participe à l'épanouissement socio-économique des Burundais, selon les bénéficiaires des formations dispensées par ce centre créé en 2015.

"Grâce à une très bonne production rizicole obtenue suite aux formations acquises sur les nouvelles variétés du riz chinois en général et sur le riz hybride en particulier dont le rendement est immense par hectare cultivé, les familles des membres de notre coopérative jouissent d'un épanouissement socio-économique sans précédent", a déclaré à Xinhua Emmanuel Nizigiyimana, président d'une coopérative dans le district de Ghhanga, dans la province de Bubanza, dans le nord-ouest du Burundi.

Que ce soit pour les membres de la coopérative dont il est président, ou pour sa famille biologique, les gains obtenus des formations acquises sur la culture du riz hybride d'origine chinoise, sont nombreux, selon cet agriculteur âgé de 30 ans, marié et père d'un enfant.

La bonne production rizicole obtenue dans nos champs grâce à la "forte" rentabilité du riz hybride chinois, a-t-il expliqué, diffère de celle obtenue auparavant pour la variété du riz local dont la production n'excédait pas quatre tonnes par hectare semé.

Ce riz hybride chinois offre l'avantage d'obtenir la moisson "seulement après 90 jours", alors que pour récolter sur la variété du riz local, il faut attendre une longue période de "plus de trois mois et deux semaines", a ajouté M. Nizigiyimana.

Il a salué en outre les enseignements "diversifiés" dont les membres de sa coopérative avaient reçu des experts agricoles chinois.

En effet, la maîtrise des connaissances pour la préparation de ces pépinières, permet aux personnes formées par les experts agricoles chinois de se doter des capacités pour une bonne gestion des semences, a-t-il indiqué, ajoutant que cela contribuait entre autres à économiser les semences.

Faustin Ndayisenga, étudiant universitaire ayant bénéficié des formations dispensées par les experts agricoles chinois, a pour sa part déclaré à Xinhua qu'à ce jour, beaucoup de témoignages convergeaient pour attester que le projet d'expérimentation des variétés du riz chinois en général et de la variété hybride en particulier apportait une contribution substantielle à l'épanouissement socio-économique des Burundais.

Concernant les "dividendes professionnelles" tirées, il a indiqué que lui-même et d'autres collègues étudiants ayant pu être formés par les experts agricoles chinois au CDTA de Gihanga avaient obtenu des gains multiformes.

Auparavant, j'étais carrément nul en matière de maîtrise des techniques agricoles appropriées pour la culture du riz, a dit cet étudiant, se déclarant satisfait de constater qu'il maîtrise aujourd'hui le calendrier agricole pour la culture du riz hybride chinois "adapté aux régions de basse altitude", comme les régions naturelles burundaises de l'Imbo (ouest) et du Moso (est).

A ses yeux, le projet d'expérimentation du riz chinois au Burundi coordonné par l'expertise agricole chinoise de Gihanga "rime très bien" avec le voeu très cher du président burundais Evariste Ndayishimiye, qui vise à ce "que chaque bouche burundaise ait à manger et que chaque poche ait de l'argent".

(Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu)
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