Dernière mise à jour à 08h30 le 30/05
L'organe des Nations unies pour les droits de l'homme et la Chine ont la possibilité de discuter au plus haut niveau, ce qui implique qu'il y aura beaucoup de domaines pour continuer à coopérer et à collaborer à l'avenir, a déclaré samedi la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet.
Mme Bachelet a indiqué lors d'une conférence de presse virtuelle que les deux parties s'étaient accordées sur l'établissement d'un engagement régulier entre le Bureau du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme et le Gouvernement de la Chine, y compris par le biais d'une réunion stratégique annuelle de haut niveau pour discuter des questions d'intérêt respectif aux niveaux national, régional ou mondial.
D'après Mme Bachelet, les deux parties sont également convenues d'établir un groupe de travail pour faciliter les échanges substantiels et la coopération par voie de réunions à Beijing et à Genève, ainsi que de réunions virtuelles.
"Ce groupe de travail organisera une série de discussions de suivi sur des domaines thématiques spécifiques, notamment, mais pas exclusivement, le développement, la réduction de la pauvreté et les droits de l'homme, les droits des minorités, les affaires et les droits de l'homme, la lutte contre le terrorisme et les droits de l'homme, l'espace numérique et les droits de l'homme, la protection juridique et judiciaire et les droits de l'homme, ainsi que d'autres questions posées par les deux parties", a fait savoir la haute-commissaire.
En concluant sur les sujets clés lors de sa visite de six jours en Chine, Mme Bachelet a noté que la réduction de la pauvreté et l'éradication de l'extrême pauvreté étaient "des réalisations énormes de la Chine", ajoutant que l'introduction d'un système universel d'assurance-maladie et d'assurance-chômage contribuait grandement à assurer la protection des droits.
"Les efforts de la Chine pour soutenir le Programme multilatéral à l'horizon 2030 et les Objectifs de développement durable, tant au niveau national qu'international, sont également appréciés", a fait savoir Mme Bachelet.
Soulignant que cette visite n'était pas une enquête, Mme Bachelet a assuré qu'elle était l'occasion de tenir des discussions directes avec les dirigeants chinois pour s'écouter, soulever des préoccupations, explorer et ouvrir la voie à des interactions plus régulières et significatives à l'avenir, dans le but de soutenir la Chine dans l'accomplissement de ses obligations en vertu du droit international relatif aux droits de l'homme.
"Compte tenu du rôle important de la Chine dans le multilatéralisme, la visite était une occasion pour moi de discuter également de plusieurs autres questions régionales et mondiales, où la Chine peut utiliser son influence pour apporter des solutions politiques", a ajouté Mme Bachelet.
