Dernière mise à jour à 08h48 le 29/06
Il est dans l'intérêt du monde entier de voir la Chine se développer, a déclaré Khairy Tourk, professeur d'économie à la Stuart School of Business de l'Illinois Institute of Technology de Chicago.
Dans un récent entretien accordé à Xinhua, cet universitaire américain a qualifié l'éradication de la pauvreté absolue de plus grande réussite de la Chine au cours de la dernière décennie.
En tant qu'économiste étudiant le développement depuis de nombreuses années, M. Tourk a dit avoir appris à accepter que l'extrême pauvreté existera toujours. Grâce à la vision de l'éradication de l'extrême pauvreté du Parti communiste chinois (PCC), "j'ai changé d'avis".
(Xinhua/Zhang Yan)
Selon M. Tourk, le leadership du PCC est l'une des principales raisons du succès de la Chine.
Chercheur invité à l'université Renmin de Chine depuis 2013, il a écrit un livre au cours de ses enseignements d'été et de ses recherches au fil des ans, intitulé "L'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), la solution chinoise à un ordre mondial déficient", publié en janvier 2022.
L'ICR est essentiellement un projet de connectivité, reliant la Chine aux nations d'Asie, d'Europe et d'Afrique par la construction de routes, de chemins de fer, de ports et de ponts. "C'est aussi la connectivité entre les gens. C'est la connectivité par le dialogue des civilisations", a estimé M. Tourk.
Notant que de nombreux pays en développement manquent d'infrastructures, il a observé : "C'est là qu'intervient la Chine. Elle dispose à la fois des fonds et de l'expérience nécessaires pour construire des infrastructures en un temps record".
Selon M. Tourk, cette initiative "pose les bases" de l'industrialisation de l'Afrique.
Concernant ses visites en Chine, il a témoigné : "J'ai vraiment apprécié mon séjour à (l'université) Renmin. Les étudiants étaient très travailleurs. J'ai noué des liens d'amitié étroits avec mes amis universitaires".
"Et ces visites m'ont permis de constater personnellement à quelle vitesse la Chine change", a-t-il ajouté.
M. Tourk a souligné que deux choses n'ont pas changé : "la nature aimable du peuple chinois et la délicieuse cuisine chinoise".
