Dernière mise à jour à 08h54 le 05/12
Jiang Zemin était un dirigeant exceptionnel jouissant d'un grand prestige et reconnu par l'ensemble du Parti communiste chinois (PCC), de l'armée et du peuple chinois de tous les groupes ethniques.
Il était un grand marxiste, et un grand révolutionnaire prolétarien, homme d'Etat, stratège militaire et diplomate. Il était un combattant communiste qui avait enduré de dures épreuves, et un dirigeant exceptionnel de la grande cause du socialisme à la chinoise. Il était le noyau dirigeant de l'équipe dirigeante centrale de la troisième génération du Parti, et le principal fondateur de la pensée importante de la "Triple Représentation".
La vie de M. Jiang a été une vie glorieuse et combative. Au cours de sa carrière révolutionnaire de plus de 70 ans, il a toujours adhéré inébranlablement aux idéaux communistes, a fait preuve d'une grande loyauté en restant fidèle au Parti et au peuple, et s'est résolument engagé dans la cause du Parti et du peuple.
Après la 4e session plénière du 13e Comité central du PCC, face à la complexité de la situation intérieure et extérieure, et aux graves défis posés par l'évolution sérieuse de la situation socialiste dans le monde, M. Jiang a dirigé l'équipe dirigeante centrale du Parti en s'appuyant fermement sur l'ensemble du Parti, de l'armée et du peuple chinois de tous les groupes ethniques, pour sauvegarder la grande cause du socialisme à la chinoise et faire avancer avec succès la cause du socialisme à la chinoise au 21e siècle.
Il a accompli des réalisations indélébiles et a gagné l'amour sincère de l'ensemble du Parti, de l'armée et du peuple chinois de tous les groupes ethniques, ainsi que le large soutien de la communauté internationale.
Le 17 août 1926, M. Jiang est né dans une famille d'intellectuels patriotes à Yangzhou, dans la province chinoise du Jiangsu (est). Il a été éclairé par le patriotisme et les idées de la révolution démocratique dans son enfance. Il a également été profondément influencé par la culture traditionnelle chinoise.
En 1943, M. Jiang est admis au département des machines électriques de l'Université centrale, basée à Nanjing, où il participe activement aux mouvements patriotiques anti-japonais des étudiants progressistes. Après la victoire de la Chine dans la guerre de résistance contre l'agression japonaise, il poursuit ses études à l'Université Jiao Tong de Shanghai. En avril 1946, il rejoint le PCC et devient un combattant communiste.
Après l'obtention de son diplôme universitaire en 1947, M. Jiang travaille dans une usine d'aliments de Shanghai. Pendant cette période, il s'engage dans un travail d'information révolutionnaire auprès des ouvriers et des jeunes professionnels durant des cours du soir sous l'égide d'associations de jeunesse.
Peu après la fondation de la République populaire de Chine (RPC) en 1949, M. Jiang travaille comme directeur adjoint de l'Usine alimentaire Yimin No 1 de Shanghai, premier directeur adjoint de l'Usine de savon de Shanghai et chef de la section de machines électriques de la Division de conception No 2 de Shanghai du premier ministère de l'Industrie de la construction de machines.
Afin de stimuler les efforts de résistance à l'agression américaine et d'aider la Corée, M. Jiang organise la production d'aliments en conserve spécialement fournis à l'Armée des volontaires du peuple chinois. Il supervise également la conception du premier turbo-générateur de la Chine nouvelle.
En septembre 1954, M. Jiang est affecté à Changchun pour participer à la construction de la First Automotive Works. En avril 1955, il se rend à la Stalin Automobile Works, à Moscou, où il travaille comme stagiaire. Après son retour en Chine en mai 1956, il travaille comme chef adjoint de la division de la mécanique dynamique, ingénieur en chef adjoint de la mécanique dynamique et directeur de la centrale électrique de la First Automotive Works.
En 1962, il occupe le poste de directeur adjoint de l'Institut de recherche des appareils électriques de Shanghai dépendant du premier ministère de l'Industrie de la construction de machines et est chargé du travail de recherche de l'organisation.
En mai 1966, il travaille comme directeur et secrétaire par intérim du Comité du Parti pour l'Institut de la machinerie thermotechnique de Wuhan, où il devient en septembre secrétaire du Comité du Parti et organise le travail de conception de l'équipement de production d'énergie atomique.
Fin 1970, il commence à travailler au premier ministère de l'Industrie de la construction de machines. En 1971, il conduit une équipe d'experts envoyée par le ministère en Roumanie où il supervise l'aide chinoise dans la construction de onze usines.
Après son retour en Chine, en 1973, il occupe les fonctions de directeur adjoint et de directeur du Bureau des affaires étrangères du premier ministère de l'Industrie de la construction de machines, avant de devenir directeur du bureau.
En 1980, il est parallèlement vice-président et secrétaire général de la Commission nationale d'administration des affaires d'importation et d'exportation et de la Commission nationale d'administration de l'investissement étranger, ainsi que membre du groupe dirigeant du Parti des deux commissions.
Il est impliqué dans l'élaboration des politiques sur l'élargissement du commerce extérieur, l'introduction de technologies et d'équipements étrangers avancés, et l'introduction et l'utilisation du capital étranger. Il supervise également la mise en œuvre des politiques spéciales et des mesures flexibles dans les provinces du Guangdong et du Fujian et participe à l'établissement de zones économiques spéciales.
En mai 1982, il est premier vice-ministre et secrétaire adjoint du groupe dirigeant du Parti pour le ministère de l'Industrie électronique, puis ministre et secrétaire du groupe dirigeant du Parti pour ce ministère en 1983.
Il dirige la restructuration et la transformation technologique de l'industrie électronique et fait avancer la recherche et le développement et la production de projets clés dans les circuits intégrés, les ordinateurs, les communications et l'ingénierie des systèmes.
En septembre 1982, M. Jiang est élu membre du Comité central du PCC lors du 12e Congrès national du PCC.
En 1985, il occupe les fonctions de maire de Shanghai et de secrétaire adjoint du Comité du PCC pour la municipalité de Shanghai. En 1987, il est nommé secrétaire du Comité du PCC pour la municipalité de Shanghai.
M. Jiang se concentre sur la tâche centrale du développement économique et met tout en œuvre pour promouvoir la réforme, le développement et la stabilité de Shanghai. Il se fixe pour objectif de faire de Shanghai une ville socialiste moderne, ouverte, multifonctionnelle, bien structurée sur le plan industriel, scientifiquement et technologiquement avancée et culturellement avancée d'ici la fin du 20e siècle.
En novembre 1987, M. Jiang est élu membre du Bureau politique du Comité central du PCC lors de la première session plénière du 13e Comité central du PCC.
En juin 1989, M. Jiang est élu membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et secrétaire général du Comité central du PCC lors de la quatrième session plénière du 13e Comité central du PCC.
En novembre 1989, la cinquième session plénière du 13e Comité central du PCC décide que M. Jiang assumera la fonction de président de la Commission militaire centrale (CMC) du PCC. En 1990, M. Jiang est élu président de la CMC de la RPC lors de la troisième session de la 7e Assemblée populaire nationale.
Lors du 14e Congrès national du PCC en octobre 1992, M. Jiang prononce un rapport intitulé "Accélérons le processus de la réforme, de l'ouverture sur l'extérieur et de la modernisation en vue de plus éclatantes victoires du socialisme à la chinoise". Dans ce rapport, M. Jiang propose de confirmer le rôle directeur au sein du Parti de la théorie de Deng Xiaoping sur la construction du socialisme à la chinoise et fixe l'établissement d'une économie de marché socialiste comme objectif des réformes économiques de la Chine.
En mars 1993, M. Jiang est élu président de la RPC.
En septembre 1997, M. Jiang présente un rapport ayant pour thème "Brandissons le grand étendard de la théorie de Deng Xiaoping pour faire avancer dans tous les domaines la cause de la construction du socialisme à la chinoise dans la perspective du 21e siècle" au 15e Congrès national du PCC. Il est clairement indiqué dans ce rapport que le système économique de base du pays dans son stade primaire du socialisme est un système dans lequel la propriété publique est le pilier et où diverses formes de propriété se développent ensemble.
Lors du 16e Congrès national du PCC en novembre 2002, M. Jiang présente le rapport intitulé "Pour le développement général d'une société de moyenne aisance et la création d'un contexte nouveau favorable à la cause du socialisme à la chinoise", dans lequel sont spécifiés les objectifs de la construction d'une société de moyenne aisance à tous égards, et stipulées les exigences de base dans l'application de la pensée importante de la "Triple Représentation".
La pensée importante de la "Triple Représentation" enrichit et développe la théorie du socialisme à la chinoise et sert de prolongement, d'enrichissement et de développement du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong et de la théorie de Deng Xiaoping.
M. Jiang souligne qu'il est essentiel pour le Parti d'accorder la priorité absolue au développement dans son exercice du pouvoir et le renouveau de la nation.
Notant que le développement revêt une importance primordiale et que ce concept stratégique doit être maintenu pour toujours, M. Jiang indique que la confiance découle de la prospérité, tandis que le retard de développement rend un pays vulnérable aux attaques.
Selon lui, la construction du socialisme à la chinoise doit incarner un développement économique, politique et culturel global, permettant ainsi un progrès socialiste complet sur les plans matériel et politique, ainsi qu'une avancée culturelle et éthique.
M. Jiang souligne également qu'il est impératif de traiter de manière appropriée la relation entre la réforme, le développement et la stabilité, car la réforme est la force motrice, le développement l'objectif, et la stabilité la condition préalable.
Lors du 16e Congrès national du PCC, M. Jiang explique l'objectif de la construction d'une société de moyenne aisance à tous égards.
Au cours des deux premières décennies du 21e siècle, les efforts doivent se concentrer sur l'édification intégrale d'une société de moyenne aisance d'un niveau plus élevé au bénéfice de plus d'un milliard de personnes, indique-t-il.
Selon lui, la Chine doit développer davantage l'économie, élargir la démocratie, promouvoir la science et l'éducation, enrichir sa culture, favoriser l'harmonie sociale et élever les conditions de vie de la population.
Concernant la tâche fondamentale du socialisme à la chinoise, M. Jiang indique qu'il est nécessaire d'accorder la priorité absolue aux efforts se concentrant sur le développement des forces productives, permettant ainsi de continuer de promouvoir le développement de forces productives avancées.
Les entrepreneurs et techniciens des entreprises privées scientifiques et technologiques, le personnel technique et de direction employé par les entreprises à capitaux étrangers, les entrepreneurs individuels, les propriétaires d'entreprises privées, les employés d'intermédiaires, les travailleurs indépendants et les gens venant d'autres couches sociales qui ont émergé dans la transformation sociale sont tous des bâtisseurs du socialisme à la chinoise, note-t-il.
M. Jiang propose également de promouvoir vigoureusement l'innovation basée sur les connaissances, ainsi que l'innovation scientifique et technologique.
Tirant les leçons de l'effondrement de l'Union soviétique et des changements drastiques dans les pays d'Europe de l'Est, ainsi que de la Révolution culturelle en Chine, M. Jiang souligne l'importance d'adhérer au socialisme et de mener une réforme socialiste pour explorer une voie de développement socialiste adaptée aux conditions réelles de la Chine.
Dans les années 1990, avec l'immense courage d'un communiste chinois qui persiste à innover sur le plan théorique et à avancer avec l'époque, M. Jiang définit l'édification d'une économie de marché socialiste comme objectif de la réforme et établit un cadre fondamental à cet égard. Il dirige également l'établissement d'un système économique fondamental pour la phase primaire du socialisme, dans lequel la propriété publique est le pilier et où diverses formes de propriété se développent ensemble, ainsi que l'établissement d'un système de distribution des revenus dans lequel la distribution en fonction du travail est le pilier et où des formes multiples de distribution existent parallèlement. Tous ces efforts ont permis d'innover dans la réforme et l'ouverture à tous égards.
Pour parvenir au développement, au progrès et à la prospérité, d'après M. Jiang, la Chine doit s'ouvrir au monde extérieur, promouvoir les échanges et la coopération économiques, scientifiques, technologiques et culturels avec les autres pays, et adopter et apprendre de tout ce qui est avancé.
L'adhésion de la Chine à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) est nécessaire pour le développement économique, la réforme et l'ouverture de la Chine, et l'OMC a également besoin de la Chine, déclare M. Jiang, ajoutant que sans la participation de la Chine, pays comptant alors une population de plus de 1,2 milliard de personnes, l'OMC serait incomplète, ce qui ne serait pas propice au développement économique mondial.
La Chine devient membre de l'OMC en décembre 2001.
M. Jiang indique que pour réaliser la modernisation, la clé réside dans la recherche d'une voie de développement économique national avec une croissance relativement rapide et des résultats économiques relativement bons, le passage d'un mode de croissance économique extensif à un mode intensif, et le maintien d'un développement soutenu, rapide et sain de l'économie nationale.
Il propose une nouvelle voie d'industrialisation, propulsant l'industrialisation par l'informatisation et promouvant l'informatisation par l'industrialisation.
L'objectif fondamental du développement économique est d'améliorer les conditions et la qualité de vie du peuple, note-t-il, ajoutant que l'emploi est crucial pour le bien-être de la population.
M. Jiang souligne que pour développer la démocratie socialiste, la chose la plus fondamentale est de maintenir l'unité de la direction du Parti, la gestion du pays par le peuple et la gouvernance fondée sur la loi.
Il insiste sur la nécessité de garantir la participation fondée sur le droit du peuple aux élections, à la prise de décision, à l'administration et à la supervision démocratiques, de s'assurer que le peuple jouisse de larges droits et libertés et de respecter et protéger les droits de l'homme.
M. Jiang indique que la réforme structurelle politique est l'auto-amélioration et le développement du système politique socialiste. Il souligne la nécessité de fonder les efforts sur les conditions réelles de la Chine, de résumer l'expérience pratique de la Chine et d'apprendre des réalisations politiques d'autres pays au lieu de copier aveuglément les systèmes politiques occidentaux.
Concernant le développement de la culture socialiste à la chinoise, M. Jiang insiste sur l'adhésion à l'objectif de servir le peuple et le socialisme et au principe "Que cent fleurs s'épanouissent et cent écoles de pensée rivalisent", défendant les thèmes de l'époque et promouvant la diversité.
Il souligne l'importance de lier étroitement l'amélioration du système juridique au progrès éthique, et de combiner l'état de droit avec l'état de vertu.
M. Jiang propose de nombreuses pensées importantes sur le travail de la défense nationale et des forces armées populaires et établit la pensée de Jiang Zemin sur le renforcement de la défense nationale et des forces armées. Il souligne l'importance de respecter les exigences globales de la construction de forces armées politiquement et militairement compétentes, avec une bonne conduite, une discipline stricte et un soutien logistique fort, et de se concentrer sur la question historique de s'assurer que les forces armées puissent combattre pour gagner sans jamais se dégrader en nature. Il insiste également sur l'adhésion inébranlable à l'approche chinoise consistant à avoir des troupes moins nombreuses, mais meilleures, et à les rendre plus révolutionnaires, modernes et standardisées.
Dans les années 1990, le Comité central du PCC et la CMC formulent la stratégie militaire de défense active pour la nouvelle période, et apportent des changements majeurs au niveau de l'orientation stratégique, réorientant l'attention de la préparation militaire depuis la gestion de combats locaux menés dans des conditions générales vers la victoire de guerres locales dans des conditions technologiques, en particulier dans des conditions de haute technologie. Il propose ensuite que la victoire dans les guerres locales à l'ère de l'information soit le point central de la préparation militaire.
La décision d'interdire aux unités de l'armée et de la police armée, ainsi qu'aux organes de la justice, du parquet et de la sécurité publique de mener des activités commerciales est prise par M. Jiang.
Le 1er juillet 1997, Hong Kong est rétrocédé à la patrie. Le 20 décembre 1999, Macao est rétrocédé. M. Jiang se rend à Hong Kong et à Macao pour assister aux cérémonies de rétrocession. Le retour de Hong Kong et de Macao enrichit le principe "un pays, deux systèmes" en théorie et en pratique.
M. Jiang pousse également les deux rives du détroit de Taiwan à aboutir au Consensus de 1992, qui incarne le principe d'une seule Chine. Il promeut également les consultations et les négociations entre les deux rives du détroit.
Dans un discours intitulé "Continuons de promouvoir la réunification de la patrie" en janvier 1995, M. Jiang met l'accent sur le respect du principe d'une seule Chine en tant que base et prémisse de la réunification pacifique. "En ne promettant pas de renoncer à l'usage de la force, nous ne visons en aucun cas nos compatriotes de Taiwan, mais plutôt les forces étrangères conspirant pour s'ingérer dans la réunification de la Chine et les complots visant à rechercher 'l'indépendance de Taiwan'", indique-t-il.
M. Jiang propose une série de réflexions sur les affaires étrangères et la stratégie internationale. Il déclare que la paix et le développement demeurent les thèmes de notre époque, ajoutant que la Chine poursuivra sans relâche une politique étrangère indépendante et pacifique dans le but de sauvegarder la paix mondiale et de promouvoir le développement commun. Il préconise également des actions actives pour bâtir un monde multipolaire, promouvoir une plus grande démocratie dans les relations internationales, respecter la diversité du monde et renforcer les échanges et l'apprentissage mutuel entre les civilisations.
Il promeut la création de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), la première organisation de coopération régionale créée avec la participation de la Chine et portant le nom d'une ville chinoise.
L'esprit de Shanghai défendu par l'OCS - confiance mutuelle, bénéfices mutuels, égalité, consultation, respect des diverses civilisations et recherche d'un développement commun - exerce une influence importante sur les relations internationales contemporaines.
D'après M. Jiang, pour bien gouverner le pays, le Parti doit d'abord bien se gouverner lui-même, ce qui signifie le gouverner strictement.
Il met en avant les deux tâches historiques du Parti, à savoir améliorer son leadership et sa gouvernance et renforcer sa capacité à résister à la corruption et à supporter les risques.
Il souligne le fait que le Parti doit toujours être l'avant-garde de la classe ouvrière chinoise, l'avant-garde du peuple chinois et de la nation chinoise, et le noyau dirigeant de la cause du socialisme à la chinoise, représentant toujours les exigences de développement des forces productives avancées de la Chine, l'orientation de la culture avancée de la Chine et les intérêts fondamentaux de la plus grande majorité possible du peuple chinois.
Selon lui, le plus grand danger pour le Parti lorsqu'il devient le parti au pouvoir est son détachement des masses, et s'opposer résolument à la corruption et la prévenir est une tâche politique majeure pour l'ensemble du Parti.
Soulignant l'importance d'adhérer à la ligne de masse du Parti, il demande au Parti de tout faire pour le peuple et de s'appuyer sur lui dans chaque tâche.
Il demande aux cadres à tous les niveaux de garder à l'esprit l'objectif de servir le peuple avec dévouement et de faire des choses pratiques et bonnes pour lui.
Il unit et dirige l'équipe dirigeante centrale du PCC pour faire face à une série d'urgences internationales concernant la souveraineté et la sécurité de la Chine, surmonter les difficultés et les risques survenant dans les sphères politique et économique et ceux provoqués par les catastrophes naturelles, et en particulier pour résister avec succès à l'impact de la crise financière asiatique et remporter une victoire complète dans les efforts de secours lors des inondations de 1998.
En septembre 2004, la quatrième session plénière du 16e Comité central du PCC approuve la demande de M. Jiang de se retirer du poste de président de la Commission militaire centrale du Parti. En mars 2005, la deuxième réunion plénière de la troisième session de la 10e Assemblée populaire nationale approuve sa demande de départ du poste de président de la Commission militaire centrale de la RPC.
Après son départ des postes de direction, M. Jiang défend fermement le travail du Comité central du PCC et lui apporte son soutien. Il montre son attachement à la grande cause du socialisme à la chinoise et soutient résolument les efforts visant à améliorer la conduite du Parti et à combattre la corruption.
Il est personnellement chargé d'éditer et de finaliser les premier, deuxième et troisième volumes des "Oeuvres choisies de Jiang Zemin". Ces ouvrages comprennent les œuvres représentatives et créatives de M. Jiang de la fin des années 1980 au début du XXIe siècle.
La pensée importante de la "Triple Représentation" fondée par M. Jiang est une idéologie directrice que le Parti doit maintenir à long terme. Elle constitue également un précieux trésor intellectuel pour le Parti et le peuple.
Alors que la Chine s'engage dans une nouvelle marche, l'ensemble du Parti, de l'armée et du peuple chinois de tous les groupes ethniques doivent suivre la direction forte du Comité central du PCC avec le camarade Xi Jinping comme noyau dirigeant et s'efforcer sans relâche d'édifier un pays socialiste moderne à tous égards et de faire progresser le renouveau national sur tous les fronts.