Dernière mise à jour à 09h02 le 16/08
La Chine a formulé des observations sérieuses et a clairement exprimé sa position solennelle contre les mesures négatives des politiciens japonais concernant le sanctuaire de Yasukuni, a déclaré mardi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Le porte-parole, Wang Wenbin, a tenu ces propos lors d'un point de presse en réponse aux informations des médias selon lesquelles le Premier ministre japonais Fumio Kishida a envoyé mardi une offrande rituelle au sanctuaire controversé de Yasukuni, tandis que membre du cabinet de Kishida, la ministre de la Sécurité économique Sanae Takaichi, s'est rendu au sanctuaire.
Aujourd'hui marque le 78e anniversaire de l'acceptation par le Japon de la Proclamation de Potsdam et de sa capitulation inconditionnelle, a déclaré M. Wang, soulignant que le peuple chinois, avec les peuples du monde, a vaincu les agresseurs militaristes japonais et le fascisme.
Ce fut une grande victoire de la justice sur le mal, de la lumière sur les ténèbres, et du progrès sur la régression, qui sera à jamais inscrite dans l'histoire de la nation chinoise et dans l'histoire de la quête humaine de la justice, a poursuivi M. Wang.
Notant que le sanctuaire de Yasukuni est un outil spirituel et un symbole de la guerre d'agression des militaristes japonais, et qu'il honore les criminels de guerre de classe A de la Seconde Guerre mondiale, M. Wang a souligné que les actions négatives des politiciens japonais reflétaient une fois de plus l'attitude erronée du Japon à l'égard des questions historiques.
"La Chine a présenté des observations solennelles auprès du Japon et a clairement fait connaître sa position solennelle", a affirmé M. Wang.
Faire face à l'histoire et y réfléchir profondément est une condition préalable essentielle pour que le Japon rétablisse et développe des relations normales avec ses voisins asiatiques après la Seconde Guerre mondiale, a souligné M. Wang, ajoutant que la Chine exhortait le Japon à tirer les leçons de l'histoire, à adhérer à la voie du développement pacifique et à rompre avec le militarisme par des actions concrètes pour éviter de perdre davantage la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale.
