Dernière mise à jour à 09h20 le 27/09
Les droits environnementaux dont jouissent les êtres humains sont un droit humain collectif, et la gestion et l'élimination des substances dangereuses ne sont en aucun cas l'affaire d'un pays, a indiqué mardi un expert chinois lors de la 54e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (ONU).
Faisant référence à l'acte d'éliminer des substances dangereuses, Li Shouping, un expert de la Société chinoise pour les études sur les droits de l'homme et professeur à l'Institut de technologie de Beijing, a déclaré : "Cela devrait prendre en compte l'environnement, la santé et la sécurité, ainsi que d'autres facteurs."
Lors d'un dialogue avec le rapporteur spécial de l'ONU sur les implications sur les droits de l'homme de la gestion et de l'élimination écologiquement rationnelles des substances et déchets dangereux, M. Li a souligné que la communauté internationale devrait prendre ces questions au sérieux.
Le 24 août, ignorant les forts doutes et l'opposition de la communauté internationale, le gouvernement japonais a déversé dans la mer des eaux contaminées radioactives de la centrale nucléaire détruite de Fukushima.
"Ce que le Japon a fait, c'est transférer les risques sur le monde, étendre la souffrance aux générations futures de l'humanité, devenir un destructeur de l'environnement écologique et un pollueur mondial de l'environnement marin", a-t-il affirmé.