Dernière mise à jour à 09h21 le 16/10

Page d'accueil>>Chine

La voie des possibles et de la prospérité-- les dix ans de l'ICR

Xinhua | 16.10.2023 09h10

Depuis que l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) a été proposée en 2013, la Chine a signé des documents de coopération avec plus de 150 pays et plus de 30 organisations internationales, selon un livre blanc récemment publié par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat de la Chine. En dix ans, grâce aux efforts concertés de toutes les parties, l'ICR est passée de la proposition chinoise à une pratique internationale, devenant un produit public très apprécié et une plateforme de coopération importante à l'échelle mondiale.

Plateforme de biens publics mondiaux et de coopération internationale

L'antique Route de la Soie, qui s'étend sur des milliers de kilomètres et a persisté pendant des milliers d'années, n'est pas seulement une voie pour le commerce et l'échange de marchandises, mais aussi un chemin pour les échanges culturels, ayant apporté une contribution majeure au développement de la société humaine. L'ICR a créativement hérité et évolué vers une plus grande connectivité du monde entier, insufflant à cette ancienne route une nouvelle dynamique.

En 2017, le premier Forum de coopération internationale de la Ceinture et la Route a vu la participation de chefs d'Etat et de gouvernement de 29 pays ainsi que quelque 1.600 représentants de plus de 140 pays et 80 organisations internationales, débouchant sur 279 résultats concrets, tandis qu'en 2019, la deuxième édition du Forum a réuni les chefs d'Etat et de gouvernement de 38 pays et plus de 6.000 représentants de quelque 150 pays et 92 organisations internationales, avec 283 résultats concrets réalisés.

La coopération Chine-Afrique dans le cadre de l'ICR a stimulé la connectivité et l'intégration des infrastructures à travers le continent africain, a déclaré Albert Muchanga, commissaire de l'Union africaine (UA) chargé du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux. "Au cours de ces dix dernières années, lorsque nous examinons le paysage africain, nous trouvons des preuves très concrètes de l'ICR", a affirmé le haut responsable de l'UA.

"Vous avez des réseaux de transport, des réseaux de communication, des centres logistiques et des parcs industriels, entre autres", a-t-il noté en énumérant quelques exemples de coopération entre la Chine et l'Afrique dans le cadre de l'ICR, lors d'un récent entretien accordé à Xinhua.

Pour sa part, Eduardo Regalado, chercheur au Centre de recherche sur la politique internationale de Cuba, l'ICR est un modèle d'inclusion et de coopération internationale.

"L'ICR est hautement nécessaire pour les pays du Sud global, qui ont besoin de modèles de coopération qui aboutissent au développement économique", a-t-il observé. "Tous les pays qui ont rejoint l'ICR satisferont leurs besoins en matière de développement économique. Il s'agit d'une véritable coopération axée sur la prospérité."

Résoudre ensemble les défis du développement

Le développement est la clé pour résoudre tous les problèmes. L'ICR est étroitement alignée avec l'Agenda 2030 pour le développement durable des Nations Unies en termes de concepts, d'actions et d'objectifs, et elle représente la solution chinoise pour les défis mondiaux du développement.

De la première ligne ferroviaire électrifiée en Afrique de l'Est, le chemin de fer d'Addis-Abeba à Djibouti, aux grandes artères de connectivité régionale comme le chemin de fer Mombasa-Nairobi, en passant par la liaison ferroviaire à grande vitesse Jakarta-Bandung en Asie du Sud-Est, la Chine a collaboré au cours des dix dernières années avec les pays participant à l'ICR, leur apportant des bénéfices tangibles sur les plans des infrastructures, de la technologie, de l'emploi, et du bien-être des populations locales.

Un article publié sur le site Internet du journal "Observer" du Pakistan en décembre 2022 souligne que l'ICR possède une "attractivité" et un "potentiel" qui contribuent à ouvrir de nouvelles voies de développement par le biais de la construction d'infrastructures, la stimulation des investissements, la réduction de la pauvreté, la promotion de la connectivité régionale, la création d'emplois et la transformation économique.

L'ICR a aidé l'Afrique à surmonter des obstacles au développement et à promouvoir l'intégration des chaînes de valeur, des chaînes industrielles et des chaînes d'approvisionnement mondiales. Aujourd'hui, des produits variés d'Afrique, tels que le café d'Ethiopie, la sauce piquante du Rwanda, le thé rouge du Kenya, etc, sont accessibles aux foyers chinois grâce aux plateformes de commerce électronique transfrontalières.

Le consensus sur le développement écologique prend forme

Une ICR verte est résolue à faire de l'écologie une caractéristique essentielle de la coopération dans son cadre.

La Chine a honoré ses engagements pour stimuler le développement commun et la gouvernance climatique mondiale, qu'il s'agisse de mettre en pratique chez elle le nouveau concept de développement écologique ou de promouvoir à l'étranger la transformation énergétique vers de faibles émissions de carbone et l'innovation technologique chez ses partenaires de l'ICR.

"Le développement vert" est devenu un point fort de la coopération dans le cadre de la Ceinture et de la Route. Au cours des dix dernières années, la Chine a signé des accords de coopération en matière d'environnement avec plus de 30 pays et organisations internationales, initié des initiatives de partenariat pour le développement écologique de la Ceinture et de la Route avec 31 pays, et établi une Alliance internationale pour le développement vert de la Ceinture et de la Route avec plus de 150 partenaires de plus de 40 pays, ainsi qu'un partenariat en matière d'énergie de la Ceinture et de la Route avec 32 pays.

Les projets d'énergie écologique et l'assistance technique de la Chine à l'étranger, réalisés dans le cadre de l'ICR, ont contribué non seulement à transformer des zones tropicales arides en "oasis" énergétiques, mais aussi à exploiter pleinement les richesses naturelles de divers pays.

En Thaïlande, dans le réservoir Sirindhorn, le projet photovoltaïque flottant intégré, l'un des plus grands projets hybrides hydroflottants du monde, a aidé le pays à se rapprocher de son objectif de développement écologique.

Au Brésil, pays riche en énergie mais limité par une distribution inégale, une ligne de transmission électrique à ultra-haute tension s'étendant du nord au sud, co-construite par la Chine et le Brésil, a permis de répondre de manière significative aux besoins énergétiques du pays.

Les résultats de la coopération Sud-Sud de la Chine en matière de changement climatique sont visibles, tangibles et efficaces. Depuis 2011, elle a signé 40 documents de coopération avec 35 pays et formé environ 2.000 fonctionnaires et techniciens dans le domaine du changement climatique pour près de 120 pays en développement.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
  • Votre pseudo
  •