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L'apprentissage du chinois de plus en plus populaire en Asie centrale

le Quotidien du Peuple en ligne 16.06.2025 15h20
L'apprentissage du chinois de plus en plus populaire en Asie centrale
Des étudiants suivent une classe à l'Institut Confucius de l'Université nationale tadjike de Douchanbé, au Tadjikistan, en juin de l'année dernière. (Zheng Kaijun / Xinhua)

Apprendre le chinois est devenu très populaire en Asie centrale, avec le nombre de candidats qui passent le test de maîtrise du chinois - également connu sous le nom de HSK - s'élevant à plus de 16 700 en 2024, un chiffre multiplié par trois par rapport à 2020, a révélé l'organisateur du test.

Selon Liu Xiaolong, directeur adjoint de Chinese Testing International Co, l'organisateur du test, « le HSK a été introduit pour la première fois en Asie centrale en 2007. Ces dernières années, le nombre de candidats dans les quatre pays d'Asie centrale où se tient le HSK – le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan – a explosé, et le nombre total de candidats a atteint 143 000 à la fin de 2024 », ajoutant qu'environ 50 000 personnes dans la région ont passé l'examen au cours des cinq dernières années, reflétant un fort enthousiasme pour apprendre la langue chinoise.

Le HSK est un test normalisé qui évalue les capacités linguistiques des apprenants du chinois, impliquant neuf niveaux de compétence. En tant que test officiel et le plus populaire de maîtrise de la langue chinoise, le HSK est souvent requis pour les admissions universitaires, les bourses et les possibilités d'emploi en Chine.

« Le HSK n'est pas seulement une passerelle pour étudier en Chine, mais aussi une condition préalable pour obtenir des emplois dans des entreprises locales à investissements chinois », a déclaré M. Liu, ajoutant que la popularité de la langue chinoise dans la région rivalise maintenant avec celle de l'anglais. Au Kirghizistan, qui a vu le plus grand nombre de candidats au HSK, le nombre de participants à l'examen a augmenté à un taux annuel de 40 % au cours des cinq dernières années, ce qui en fait l'un des pays où le nombre de participants au HSK a augmenté le plus rapidement, a également noté M. Liu. En 2024, environ 9 400 personnes ont passé le test HSK au Kirghizistan, dont plus de 30 % ont planché pour les niveaux 4 à 6, ce qui indique que de plus en plus de jeunes Kirghizes saisissent des opportunités avec des compétences de plus en plus fortes en langue chinoise, a-t-il souligné.

L'Institut Confucius de l'Université nationale kirghize, un important centre de test HSK au Kirghizistan, a accueilli 4 370 candidats l'an dernier. Lors du deuxième test HSK de cette année, tenu le 17 mai, l'institut a accueilli plus de 1 700 participants, un record depuis sa création en 2009, a de son côté déclaré Chen Zhiguo, directeur de l'Institut Confucius de l'université. Ce nombre croissant s'accompagne d'une démographie plus diversifiée, des étudiants universitaires spécialisés en chinois aux fonctionnaires, aux traducteurs et aux personnes engagées dans le secteur commercial avec la Chine, reflétant l'attrait généralisé de la langue chinoise à tous les âges et professions, a ajouté M. Chen.

De même, à l'Institut Confucius de l'Université nationale kazakhe Al-Farabi au Kazakhstan, le nombre de participants au test HSK a plus que quadruplé, passant de 266 en 2013 à 1 148 l'an dernier, a indiqué Deng Hong, directrice de l'institut, co-dirigé par l'Université de Lanzhou, capitale de la province du Gansu (nord-ouest de la Chine). « L'intérêt pour apprendre le chinois est en plein essor au Kazakhstan pour plusieurs raisons », a-t-elle expliqué. « L'enseignement supérieur chinois a atteint des normes de classe mondiale, ce qui fait du pays une destination d'études particulièrement prisée de nombreux étudiants kazakhs. De plus, l'Initiative de "La Ceinture et la Route" et la politique d'exemption mutuelle de visas entre la Chine et le Kazakhstan ont stimulé les échanges politiques, économiques et culturels entre les deux pays, augmentant la demande de talents locaux en chinois ».

« De plus en plus d'écoles au Kazakhstan offrent des cours de chinois. Les établissements de formation à la langue chinoise ont émergé rapidement, avec plus de 100 à Almaty, la plus grande ville du Kazakhstan, seule », a-t-elle ajouté.

Kanapiyauly Doskhan, étudiant de première année à l'Université nationale kazakh Al-Farabi, a réussi le niveau HSK 3. « Je suis très intéressé par la culture chinoise, en particulier l'histoire et les films de la Chine. Je trouve la langue belle et utile, donc j'ai commencé à l'apprendre. Le HSK me permet d'évaluer ma maîtrise du chinois et me motive à étudier plus dur », a-t-il dit.

Cette année, Doskhan a remporté le premier prix du concours de maîtrise de langue chinoise « Pont vers le chinois » pour les étudiants universitaires étrangers au Kazakhstan.

« À l'avenir, j'espère construire plus de ponts de communication en utilisant le chinois. Je veux partager le message que le monde est une grande famille, et que la compréhension et le respect sont les croyances que nous partageons tous », a déclaré Doskhan, âgé de 18 ans, dans son discours en chinois prononcé lors de sa participation au concours à l'Université nationale eurasienne L.N. Gumilyov du Kazakhstan à la mi-mai.

(Web editor: 实习生2, Ying Xie)

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