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Les États-Unis doivent réfléchir plus que tout autre à leur hypocrisie en matière de démocratie et à la détérioration des droits de l'homme chez eux

le Quotidien du Peuple en ligne | 18.04.2022 11h29

Le 12 avril, le département d'État américain a publié son soi-disant « Rapport national sur les droits de l'homme en 2021 ». Le rapport est plein de mensonges et de préjugés, pointant du doigt la situation des droits de l'homme dans près de 200 pays et régions du monde et continuant de calomnier la Chine sur des questions liées au Xinjiang, à Hong Kong et au Tibet. Ignorant le fait que la situation des droits de l'homme continue de se détériorer chez eux, les États-Unis manipulent et agissent de leur propre chef année après année pour politiser la question des droits de l'homme, exposant leur politique « deux poids, deux mesures » et leur hypocrisie sur la question des droits de l'homme.

Les politiciens américains affirment que « la démocratie, l'État de droit et le respect des droits de l'homme ont décliné dans de nombreuses régions du monde ». En fait, ce sont précisément les États-Unis qui devraient réfléchir à la régression de la démocratie et des droits de l'homme. En 2021, l'incident de Capitol Hill à Washington a montré aux gens la réalité du désordre de la démocratie américaine. Selon un rapport publié sur le site Internet de l'Institut de science politique de la Kennedy School of Government de l'Université de Harvard le 1er décembre dernier, les résultats d'une enquête nationale d'opinion publique auprès des jeunes de 18 à 29 ans aux États-Unis ont montrent que 52% des personnes interrogées pensent que la démocratie américaine est « en difficulté » ou « a échoué », et seulement 7% des personnes interrogées pensent que la démocratie américaine est toujours « saine ». De son côté, le New York Times a commenté que « la démocratie américaine est en train de s'effondrer. Nous devons d'abord résoudre notre échec démocratique ». « Les États-Unis doivent faire face à la grave détérioration de leur situation démocratique. Les normes démocratiques doivent être appliquées à tous les pays, pas être seulement des mots utilisés par les forts pour donner des leçons aux faibles », a encore souligné le magazine.

Les politiciens américains, se comportant comme des machines à répéter, ne cessent de proférer des mensonges tels que le soi-disant « génocide » et le « travail forcé » au Xinjiang, mais oublient sélectivement l'histoire hideuse et la réalité du massacre des Indiens, du travail forcé et de l'ouverture de « prisons noires » dans leur propre pays. Les États-Unis ont une longue et sombre histoire de violation des droits des peuples autochtones. Les peuples autochtones, et en particulier les Indiens, ont été victimes de massacres sanglants, d'expulsions brutales et d'une extinction culturelle. Le Washington Post a souligné que du point de vue de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, le comportement des États-Unis constitue un crime de génocide. Par ailleurs, les États-Unis sont la région la plus durement touchée par la traite des êtres humains et le travail forcé. Au cours des cinq dernières années, pas moins de 100 000 personnes ont fait chaque année l'objet d'un trafic aux États-Unis pour y être soumises au travail forcé. Le journal Richmond Times a même souligné qu'en fait, « l'esclavage n'a jamais pris fin aux États-Unis ». Sous couvert de « guerre contre le terrorisme », les États-Unis ont mis en place des « black sites », autrement dit des prisons secrètes, dans au moins 54 pays et régions, se sont livrés à des détentions arbitraires et extorqué des aveux par la torture, et ont détenu 100 000 personnes, dont des musulmans, des femmes et des mineurs. Ce sont là des preuves irréfutables de la violation de l'État de droit et des droits de l'homme par les États-Unis.

Plutôt que de pointer du doigt la situation des droits de l'homme dans d'autres pays, les États-Unis pourraient tout aussi bien trouver des moyens d'améliorer la détérioration de la situation des droits de l'homme chez eux. Ils ont enregistré près de 80 millions de cas de COVID-19 et près d'un million de décès ont été signalés. Dans le même temps, l'espérance de vie a diminué de 1,13 an. Selon le rapport sur le bien-être économique des familles américaines en 2020 publié par la Réserve fédérale, les actifs contrôlés par les 1% les plus riches de la population aux États-Unis représentent près de 16 fois ceux des 50% les plus pauvres, et le phénomène du « plus les riches sont riches, plus les pauvres sont pauvres » est plus important. Pire encore, le racisme enraciné aux États-Unis se propage avec la COVID-19. L'écart entre les riches et les pauvres ethniques s'élargit et l'inégalité raciale augmente. La violence armée aux États-Unis s'est aussi intensifiée : au cours des trois premiers mois de cette année, au moins 10 362 personnes ont été tuées, et une moyenne de plus de 115 personnes ont perdu la vie à cause de violences armées chaque jour... En mars de l'année dernière, lors de la 46e session de l'Organisation des Nations Unies, le Conseil des droits de l'homme a examiné les résultats de l'examen national des droits de l'homme aux États-Unis. De nombreux pays ont souligné la mauvaise situation des droits de l'homme dans le pays et ont exhorté Washington à cesser immédiatement toutes sortes de violations des droits de l'homme et à prendre des mesures pratiques pour empêcher une nouvelle détérioration de la situation des droits de l'homme.

Les États-Unis politisent et militarisent la question des droits de l'homme et agissent prétendument au nom des droits de l'homme pour s'immiscer dans les affaires intérieures d'autres pays et sauvegarder leur hégémonie. Ces dernières années, face à la force nationale globale croissante de la Chine, certains politiciens américains n'ont pas caché leur anxiété à propos de la Chine. Conservant une mentalité de la guerre froide, ils se sont engagés dans un jeu à somme nulle. Leur soi-disant « démocratie » et les « droits de l'homme » sont de plus en plus devenus pour eux des outils servant à discréditer la Chine et une couverture pour blanchir les actes hégémoniques des États-Unis. Comme l'a dit James Parker, spécialiste de l'histoire et des relations internationales à l'Université de New York, les soi-disant droits de l'homme prônés par les autorités américaines n'ont presque aucun lien avec le véritable concept des droits de l'homme. Les responsables américains brandissent haut la bannière des « droits de l'homme » dans le seul but d'utiliser ceux-ci pour promouvoir leur propre stratégie mondiale.

Les droits de l'homme ne sont en aucun cas le brevet de quelques pays, et encore moins un outil destiné à faire pression sur d'autres pays et se livrer à un chantage politique. Afin de sauvegarder leurs intérêts hégémoniques, les États-Unis vont à contre-courant de la tendance historique et intensifient la politisation des droits de l'homme, entravant gravement le développement sain de la cause des droits de l'homme dans le monde. Le gouvernement américain serait mieux inspiré de cesser immédiatement de rédiger son soi-disant « Rapport national sur les droits de l'homme » et se concentrer plutôt sur la résolution et l'amélioration de sa propre situation en matière de droits de l'homme.

(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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