Le Premier ministre italien Mario Monti a exprimé samedi son intention de démissionner, a-t-on appris d'un communiqué du bureau de la présidence.
A l'issue d'un entretien de deux heures avec le président italien Giorgio Napolitano, qui a le pouvoir de dissoudre le Parlement, M. Monti a indiqué qu'il démisionnerait après vérifier si le Parlement peut adopter la loi de stabilité budgétaire de son gouvernement.
"Aussitôt" après l'approbation de ce projet de budget, M. Monti fera en sorte de "formaliser sa démission irrévocable et de la remettre dans les mains du chef de l'Etat", ajoute le communiqué.
Le cabinet d'urgence de M. Monti, composé de technocrates depuis fin 2011, a perdu le soutien du parti Peuple de la liberté (PDL, centre-droite), dirigé par l'ancien Premier ministre Silvio Berlusconi.
Plus tôt cette semaine, le gouvernement de Monti semblait être au risque de s'effondre lorsque le PDL a retiré son soutien dans deux votes de confiance au Parlement.
Les députés du PDL, le plus grand groupe parlementaire, se sont abstenus d'un vote au Sénat sur un projet de développement économique et d'un ature vote à la Chambre sur des mesures visant à réduire les coûts du système politique.