Flash :

George Clooney à nouveau fiancé Trois blessés dans l'explosion de trois réservoirs de pétrole brut léger La marine togolaise s'équipe de deux patrouilleurs français Une friction diplomatique vise les immigrés irréguliers en deux Congo (PAPIER GENERAL) Guinée : des commissaires nationaux s'inquiètent sur l'indépendance de la CENI Chine : six enfants morts noyés dans un lac au Yunnan La CEDEAO appelle le Maroc en soutien pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel (SYNTHESE) MH370: Le Bluefin-21 reprend ses recherches après la résolution d'un problème de logiciel Naufrage en Corée du Sud: le bilan grimpe à 187 morts Un avion de chasse turc a été harcelé par la Grèce sur la mer Egée, selon l'armée turque Ukraine : l'OSCE cherche à obtenir la libération d'un groupe d'observateurs détenus par des militants pro-russes Afghanistan : l'élection présidentielle arrive au second tour Belgique : nouvel arrêté royal pour prévenir l'incendie sur les lieux de travai 22 tués dans des attaques en Irak Crise en Ukraine : la communication se poursuit entre Poutine et Obama Le futur gouvernement d'unité reconnaîtra Israël et condamnera la violence La reine Margrethe II de Danemark visite le Mémorial du massacre de Nanjing Des tulipes s'épanouissent en Slovénie Un centre d'échange de devises est établi à la frontière sino-vietnamienne Achèvement d'un centre du recyclage de ressources par la Chine et l'Allemagne

Beijing  Pluie accompagnée de tonnerre~Pluie  25℃~12℃  City Forecast
Français>>International

Le plan anti-djihadiste de la France peut il réussir ?

( le Quotidien du Peuple en ligne )

26.04.2014 à 13h55

Tout récemment, le ministre de l'Intérieur français Bernard Cazeneuve a lancé un plan visant à empêcher des jeunes Français de quitter le pays pour participer à la lutte contre le régime de Bachar el-Assad en Syrie, baptisé « Plan anti-filières djihadistes ». Cela parce que, depuis le début de la guerre civile en Syrie en mars 2011, des jeunes Français n'ont cessé d'aller en Syrie pour combattre côte à côte avec l'opposition armée. Cette situation s'est intensifiée depuis l'année dernière.

Les mesures spécifiques proposées par M. Cazeneuve comprennent l'ouverture d'une « hotline verte », la création d'une « plate-forme de déclaration » sur Internet, permettant en particulier à ceux des parents qui estiment que leurs enfants « dérivent », de le rapporter en temps opportun au ministère de l'Intérieur, la transmission au système d'information Schengen des informations relatives et permettre ainsi aux États membres d'intercepter à leurs frontières les citoyens français suspectés de vouloir partir en Syrie, l'amélioration de la surveillance de ce genre d'activités sur Internet, et la privation de nationalité des « djihadistes » français déjà naturalisés ou possédant une double nationalité. Certains hommes politiques français et experts anti-terrorisme doutent de l'efficacité de ces mesures et craignent que ce soit plus du spectacle qu'autre chose.

C'est une dure réalité qui a poussé le Ministère français de l'Intérieur à lancer ce « Plan anti-filières djihadistes »: selon les statistiques du Ministère, 250 Français participent actuellement à des combats en Syrie, 120 sont en route vers ce pays, 25 y sont mortes sur le champ de bataille, et 130 y sont restés pendant un certain temps avant de revenir en France. Il semble que la majorité des Français qui sont allés en Syrie se sont engagés dans le combat aux côtés d'une branche d'Al-Qaida, l'organisation de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL).

En outre, il est difficile de compter le nombre de personnes qui ont l'intention de partir en Syrie pour se battre. Le 10 mars, dans le nord de Paris et dans la Marne, la police française a arrêté huit jeunes prêts à s'engager dans des activités dites de « djihad » en Syrie. Ils sont âgés entre 20-30 ans, dont sept hommes et une femme.

Le plus terrible peut-être, c'est ceux qui sont rentrés du champ de bataille en Syrie. Nul ne sait si ces gens, après être revenus, ne vont pas propager l'extrémisme en France, ne vont pas s'engager dans ce qu'on appelle la « guerre sainte » dans le pays. Par conséquent, la seule chose à faire est de renforcer la surveillance de ces gens et de faire tout ce qui est possible pour essayer d'empêcher davantage de personnes de partir en Syrie.

De plus, la France le pays n'est pas le seul pays à avoir le même souci. Selon divers rapports, le nombre d'étrangers qui sont en train de se battre contre les forces gouvernementales en Syrie se situe entre 3 000 à 11 000 personnes, qui viennent de 74 pays, représentant 10 % du nombre des rebelles. La plupart de ces personnes sont des jeunes, beaucoup d'entre eux sont venus d'Europe.

Bien sûr, pour le gouvernement syrien, ces jeunes constituent également un danger masqué. Parce que ces gens sont pour la plupart jeunes et bien instruits, leur puissance de combat n'en est que plus forte. En septembre de l'année dernière, le gouvernement syrien a promis une récompense de 500 000 livres syriennes (environ 2 000 Euros), pour la capture d'un de ces « terroristes étrangers » ou 200 000 livres syriennes pour la fourniture d'informations sur un repaire de terroristes étrangers ou une aide permettant leur arrestation, les Syriens ayant eu un comportement de rebelle pouvant même se voir octroyer le pardon en cas d'aide conduisant à une arrestation.

Quoi qu'il en soit, la longue guerre civile en Syrie a déjà englouti beaucoup de vies (150 000 morts parmi les civils), mais elle aussi fourni un terrain fertile à la propagation de l'extrémisme islamique. Mettre fin dès que possible par des moyens politiques à la guerre civile en Syrie est le meilleur moyen d'empêcher les organisations terroristes de continuer à répandre le chaos en Syrie et d'arrêter ces jeunes Français égarés.

Passer des journées entières à observer si tel ou tel jeune a soudainement changé de caractère, s'il boit ou pas, s'il porte la barbe ou pas et le signaler rapidement, il est bien difficile de dire ci cela sera suffisant pour filtrer les « djihadistes » potentiels. Une meilleure idée consisterait sans doute à suivre ce que dit cet ancien proverbe chinois : « Plutôt que de retirer de la soupe du chaudron bouillant pour la refroidir, mieux vaut enlever le bois qui brûle en dessous... »

Ren Yaqiu

Le 25 avril 2014.

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

标记生成出错,请与管理员联系!

Pages spéciales