Dernière mise à jour à 15h49 le 29/03
Une nouvelle étude révèle que les minorités ethniques et raciales vivant aux Etats-Unis étaient plus susceptibles d'être victimes de discrimination liée à la COVID-19 que les adultes blancs.
Dans l'étude, publiée mercredi dans l'American Journal of Public Health, les chercheurs ont mesuré la prévalence des discriminations liées à la COVID-19 dans tous les principaux groupes raciaux et ethniques aux États-Unis, et ils ont également analysé l'impact d'autres facteurs sociaux et démographiques sur les discriminations liées à la COVID-19.
Des chercheurs de l'Institut National sur la santé des minorités et les disparités en matière de santé, qui fait partie des Instituts nationaux de la santé (NIH) des Etats-Unis, ont recueilli des informations auprès de 5.500 Indiens d'Amérique ou natifs de l'Alaska, Asiatiques, Afro-Américains, Hawaïens et insulaires du Pacifique, Latinos, Blancs et adultes multiraciaux.
Selon l'étude, 22,1% des participants au total ont déclaré avoir subi des comportements discriminatoires et 42,7% ont déclaré que les gens avaient peur d'eux.
De plus, précise l'étude, toutes les minorités raciales étaient plus susceptibles que les adultes blancs de subir des discriminations liées à la COVID-19, les adultes asiatiques et amérindiens étant les plus susceptibles d'être victimes de ce genre de discriminations.
Par ailleurs, une maîtrise limitée de l'anglais, un niveau d'instruction inférieur, des revenus inférieurs et le fait de résider dans une grande ville ou dans la division de recensement du centre-sud-est ont également augmenté la prévalence des discriminations.
La pandémie a exacerbé le ressentiment préexistant contre les minorités raciales et les communautés marginalisées, ajoute l'étude.