Dernière mise à jour à 15h49 le 29/03
Le négociateur en chef iranien sur le dossier nucléaire, Ali Bagheri Kani, retournera ce dimanche soir dans la capitale autrichienne Vienne pour poursuivre les pourparlers visant à résoudre les questions en suspens, a rapporté dimanche l'agence de presse officielle IRNA.
A son retour à Vienne, M. Bagheri Kani aura "un programme spécifique pour continuer les négociations avec l'objectif de résoudre les problèmes (restants) en vue d'un accord", selon l'IRNA.
Au cours de sa dernière réunion, le Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran a passé en revue le processus et les résultats des négociations de Vienne, soulignant la nécessité de répondre aux demandes juridiques et logiques de l'Iran conformément aux lignes rouges de la République islamique, a indiqué l'agence.
Samedi soir, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a écrit sur son compte Twitter que les responsables iraniens étaient en train de "sérieusement examiner le projet d'accord".
"Nous avons clairement fait connaître nos lignes rouges aux parties occidentales. Nous sommes prêts à immédiatement conclure un bon accord, à condition qu'elles fassent preuve de bonne volonté", a-t-il noté.
L'Iran a signé le pacte nucléaire ou Plan d'action global commun (PAGC) avec plusieurs puissances mondiales en juillet 2015. L'ancien président américain Donald Trump a cependant fait sortir Washington du PAGC en mai 2018 et a réimposé des sanctions unilatérales à l'Iran dans la foulée, ce qui a poussé ce dernier à abandonner certains de ses engagements nucléaires un an plus tard et à reprendre le programme nucléaire qu'il avait suspendu.
Depuis avril 2021, huit cycles de pourparlers ont eu lieu à Vienne entre l'Iran et les autres parties du PAGC, à savoir le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie et l'Allemagne, les Etats-Unis étant indirectement impliqués dans les pourparlers, pour relancer cet accord historique.