Dernière mise à jour à 15h48 le 29/03
Les électeurs non blancs déclarent plus fréquemment que les électeurs blancs que l'inflation, actuellement à son plus haut niveau depuis une quarantaine d'années, entraîne des tensions financières majeures dans leur vie, a rapporté lundi le Wall Street Journal (WSJ).
A huit mois de l'élection de mi-mandat, 35% des électeurs noirs, hispaniques, asiatico-américains et d'autres origines non-blanches ont exprimé ce niveau de difficultés liées à l'inflation, contre 28% des électeurs blancs, selon un sondage du WSJ.
Des gens font leurs courses dans un magasin de l'arrondissement de Brooklyn à New York, aux Etats-Unis, le 10 février 2022. (Michael Nagle/Xinhua)
Les femmes noires et les hommes hispaniques sont 44% dans les deux cas à exprimer des tensions économiques majeures, soit le pourcentage le plus élevé parmi les différentes combinaisons de groupe ethnique et de genre.
Les personnes affichant les revenus les plus faibles sont aussi ceux qui déclarent le plus souvent souffrir de difficultés financières majeures liées à l'inflation. Près de la moitié des personnes ayant un revenu inférieur à 60.000 dollars déclarent subir des difficultés financières majeures, contre seulement 13% de ceux qui gagnent 150.000 dollars ou plus, selon cette enquête.
"Certains participants à l'enquête prennent le président (Joe) Biden pour responsable de l'inflation car il a pris des mesures limitant les forages pétroliers et gaziers aux Etats-Unis", indique le WSJ dans son article sur le sondage.