Dernière mise à jour à 08h50 le 02/06
Les efforts déployés par les Nations unies et par d'autres puissances internationales ont réussi à convaincre les parties en conflit au Yémen à accepter à titre provisoire une proposition visant à prolonger la trêve qui devrait expirer le 2 juin pour une durée de deux mois, a rapporté à Xinhua mercredi un responsable gouvernemental.
"Les deux parties en conflit ont exprimé leur accord provisoire lors de ces réunions avec l'envoyé de l'ONU au Yémen, Hans Grundberg, qui a proposé la prolongation de la trêve pour une durée de deux mois supplémentaires", a déclaré cette source du gouvernement local sous le couvert de l'anonymat.
Le Conseil de direction présidentiel (PLC) du Yémen a informé officiellement les Nations unies de son accord pour renouveler la trêve, mais posé un certain nombre de conditions, selon cette source.
"Le PLC a accepté de prolonger la trêve jusqu'au 2 août si certaines conditions sont remplies, y compris l'ouverture des routes bloquées et la fin du siège houthi sur la ville stratégique de Taïz", a-t-il dit.
Mardi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est entretenu par téléphone avec Rashad Al-Alimi, le président du PLC, pour discuter de la mise en oeuvre de la trêve négociée par l'ONU et des développements politiques et de sécurité au Yémen.
Depuis le 2 avril, malgré des affrontements armés sporadiques, le gouvernement yéménite internationalement reconnu et le groupe Houthi ont largement observé le cessez-le-feu de deux mois négocié par l'ONU.
La trêve marque la première avancée des efforts depuis des années pour mettre fin à la guerre au Yémen qui a entraîné des dizaines de milliers de morts et poussé le pays au bord de la famine.