Dernière mise à jour à 11h17 le 26/09
Un haut législateur iranien a déclaré qu'à New York, les présidents français et suisse avaient transmis des messages américains au président iranien au sujet de la reprise des pourparlers sur le nucléaire et de la conclusion d'un accord sur la question, a rapporté dimanche l'agence de presse semi-officielles Fars.
Vahid Jalalzadeh, président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement iranien, a fait cette déclaration au cours d'une interview télévisée commentant les rencontres du président iranien Ebrahim Raïssi avec son homologue français Emmanuel Macron et son homologue suisse Ignazio Cassis, en marge de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations unies.
M. Jalalzadeh, qui accompagnait M. Raïssi à New York, a déclaré que M. Macron lui avait exprimé son intérêt pour la poursuite des négociations sur la relance de l'accord sur le nucléaire de 2015. "Si l'Iran adopte certaines méthodes, l'Europe sera en mesure de persuader les Etats-Unis de relancer l'accord sur le nucléaire", aurait notamment affirmé M. Macron.
M. Raïssi a quant à lui déclaré à M. Macron que l'Iran avait déjà beaucoup perdu en faisant confiance aux Etats-Unis dans le cadre de l'accord initial, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA). "Ne nous demandez pas de subir d'autres dommages", a-t-il dit, selon M. Jalalzadeh.
Le président suisse a également transmis à la partie iranienne un message des Etats-Unis, message dans lequel Washington aurait demandé une réunion bilatérale directe avec Téhéran, a affirmé M. Jalalzadeh.
Selon le parlementaire iranien, M. Raïssi a fermement souligné que Téhéran ne reviendrait pas sur ses positions quant à la nécessité de résoudre les problèmes de garanties liées au programme nucléaire iranien dans le cadre des pourparlers sur la relance du JCPOA.
M. Raïssi a séjourné à New York de lundi à vendredi pour participer à la 77e session de l'Assemblée générale de l'ONU, et s'est entretenu en marge de l'événement avec les présidents de plusieurs autres Etats participants.