Dernière mise à jour à 09h29 le 08/12
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souhaité mardi à Montréal que les pays développés apportent un soutien financier ambitieux aux pays du Sud, gardiens des richesses naturelles de la planète.
A l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la 15e réunion de la Conférence des parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, il a estimé que les institutions financières internationales et les banques multilatérales de développement devaient synchroniser leurs portefeuilles avec une préservation et un usage durable de la biodiversité.
"Nous ne pouvons pas espérer des pays en développement qu'ils portent le fardeau tous seuls", a lancé M. Guterres.
Le secrétaire général de l'ONU a aussi demandé la mise en oeuvre de plans nationaux qui pourraient cesser les subventions et les remises fiscales de toute activité pouvant détruire la nature, ainsi que la reconnaissance et la protection des droits des peuples indigènes et des communautés locales.
"C'est à nous d'assumer la responsabilité des dégâts que nous avons causés et de prendre les mesures pour y remédier. Oublions les rêveries de certains milliardaires, il n'y a pas de planète B", a-t-il martelé.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé à cette occasion que son pays allait fournir une nouvelle contribution de 350 millions de dollars canadiens (256 millions de dollars US) pour aider les pays en développement dans leurs efforts de préservation de la nature.
Le ministre chinois de l'Ecologie et de l'Environnement, Huang Runqiu, a dit pour sa part que la Chine continuera de jouer son rôle de leader, favorisant l'adoption de résultats substantiels lors des négociations sur le cadre mondial de la biodiversité post-2020.
Après une première partie en octobre dernier à Kunming en Chine, la seconde partie de la COP15 s'ouvre formellement ce mercredi à Montréal avec la Chine demeurant à sa présidence.