Dernière mise à jour à 13h44 le 04/03
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, a demandé vendredi davantage d'efforts pour protéger la vie sauvage dans un message adressé à l'occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, qui tombe le 3 mars de chaque année, exhortant toutes les parties prenantes à transformer leurs engagements en actions.
"La Journée mondiale de la vie sauvage est l'occasion de porter notre réflexion sur la responsabilité qui est la nôtre de protéger la formidable diversité de la vie sur notre planète. Force est de constater notre lamentable échec. En effet, l'activité humaine ravage des forêts, des jungles, des terres agricoles, des océans, des rivières, des mers et des lacs autrefois en parfaite santé. Un million d'espèces sont au bord de l'extinction du fait de la destruction de leur habitat, de la pollution liée aux combustibles fossiles et de l'aggravation de la crise climatique", a déclaré le chef de l'ONU, ajoutant : "Nous devons mettre fin à cette guerre contre la nature".
Mais la bonne nouvelle, a-t-il également souligné, c'est que nous avons "les outils, les connaissances et les solutions nécessaires" pour y parvenir. Cette année, a rappelé M. Guterres, marque le 50e anniversaire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, qui a contribué à protéger des milliers de plantes et d'animaux, et l'accord de l'année dernière sur le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal a marqué une étape importante vers la mise de notre planète sur la voie de la guérison.
"Comme le met en lumière le thème de la Journée mondiale de cette année, 'Des partenariats pour la conservation des espèces sauvages', nous devons collaborer avec les gouvernements, la société civile et le secteur privé pour passer de la parole aux actes. Nous devons également prendre dès maintenant des mesures beaucoup plus audacieuses pour réduire les émissions, accélérer le passage aux énergies renouvelables et renforcer la résilience face aux changements climatiques", a poursuivi le chef de l'ONU.
Insistant enfin sur l'importance de mettre systématiquement au premier plan les voix des populations locales et autochtones, qui sont les gardiennes les plus efficaces de la biodiversité, il a conclu en disant : "En ce jour comme chaque jour, agissons toutes et tous, à notre niveau, pour préserver les habitats naturels et construire un avenir florissant pour toutes les espèces vivantes."