Dernière mise à jour à 08h43 le 19/07
Alors que 60.000 décès dus à la chaleur extrême ont été enregistrés l'année dernière en Europe, un responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné le "besoin désespéré et urgent" de lutter contre la crise climatique.
Le nombre de décès dus à la chaleur extrême "devrait augmenter d'année en année", a déclaré mardi le directeur régional de l'OMS pour l'Europe, Hans Kluge.
Les "zones de danger" actuelles comprennent le sud et l'est de l'Europe, a indiqué M. Kluge, appelant la population à "contrôler régulièrement les bulletins météo, à suivre les directives locales, et à s'informer des risques de santé climatiques auprès de sources fiables".
(Xinhua/Jin Mamengni)
"En plus de nous adapter à la nouvelle réalité cet été, nous devons penser aux années et aux décennies à venir", a-t-il déclaré.
"Il y a un besoin désespéré et urgent d'une action régionale et mondiale pour prendre en charge efficacement la crise climatique, qui représente une menace sur l'existence même de la race humaine".
Sur le long terme, M. Kluge pense que l'adoption plus tôt dans le mois de la Déclaration de Budapest, qui définit pour la région européenne de l'OMS des priorités d'action urgente et large face aux défis de santé liés aux changements climatiques et à la pollution de l'environnement etc, jouera un grand rôle pour répondre "aux impacts les plus graves des changements climatiques sur notre santé et nos systèmes sanitaires".
En particulier, M. Kluge est convaincu que cette déclaration mobilisera les jeunes pour les impliquer, "car ils sont véritablement engagés sur les problèmes climatiques dont ils héritent et ils sont souvent riches d'idées et de solutions".
"L'action face aux changements climatiques ne peut pas être conditionnée à un gouvernement ou un parti politique donné ; elle doit réellement être une question non-partisane défendue par tous les segments du spectre politique", a fait valoir M. Kluge.