Dernière mise à jour à 08h50 le 01/11
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a déclaré mardi que la quantité d'aide autorisée à pénétrer dans la bande de Gaza était "totalement insuffisante" pour répondre aux besoins croissants des civils pris dans l'escalade des combats.
Il a en outre réitéré son appel à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" entre les forces israéliennes et le Hamas, le groupe qui contrôle la bande de Gaza, ainsi que d'autres groupes militants.
Dans un communiqué, M. Guterres a déclaré que priver la population de Gaza de fournitures de base ne faisait "qu'aggraver la tragédie humaine" de ce conflit. Il a appelé à garantir un acheminement sans entrave de l'aide humanitaire, soulignant que celle-ci devait être livrée "de manière cohérente, sûre et à grande échelle afin de répondre aux besoins urgents créés par la catastrophe en cours à Gaza".
Il s'est dit profondément alarmé par l'intensification des violences, avec notamment l'expansion des opérations terrestres des Forces de défense israéliennes, qui s'accompagnent de nouvelles frappes aériennes intensives et de la poursuite des tirs de roquettes de Gaza vers Israël.
"Les civils subissent depuis le début le plus gros des combats. La protection des civils des deux côtés est primordiale, et doit être respectée à tout moment", a-t-il déclaré.
M. Guterres a réitéré sa "condamnation totale des actes de terreur perpétrés par le Hamas" le 7 octobre.
"Rien ne peut justifier les meurtres, les blessures et les enlèvements de civils. J'appelle à la libération immédiate et inconditionnelle des civils retenus en otages par le Hamas", a-t-il affirmé.
Concernant les risques de propagation du conflit vers le Liban et la Syrie, le chef de l'ONU s'est dit "profondément préoccupé par le risque d'assister à une dangereuse escalade", et a appelé tous les dirigeants régionaux à faire preuve de la plus grande retenue.
