La violence des gangs armés en Haïti incite les dirigeants des Caraïbes à convoquer un sommet d'urgence

La police et les gardes du palais en Haïti ont travaillé samedi pour reprendre le contrôle des rues après que des gangs criminels ont déclenché des attaques massives, ce qui a incité les dirigeants régionaux à convoquer une réunion d'urgence, ont rapporté les médias locaux.

Lionel Lazarre, coordinateur général du syndicat de la police nationale haïtienne, a déclaré que la police avait réussi à repousser les attaques, éliminant plusieurs "bandits". Aucun policier n'a été tué, a-t-il ajouté.

Des tirs nourris ont été entendus vendredi soir dans les environs du palais national d'Haïti, dans la capitale Port-au-Prince, alors que des groupes armés ont pris pour cible le palais présidentiel et attaqué le quartier général de la police.

Les dirigeants des Caraïbes ont appelé vendredi à une réunion d'urgence en Jamaïque pour faire face à la crise sécuritaire causée par les bandes criminelles en Haïti, selon la presse.

La réunion devrait poursuivre activement le dialogue politique en Haïti afin de former un gouvernement d'unité transitoire et a invité les Etats-Unis, le Canada et la France à s'y joindre.

Cependant, les efforts sont confrontés à des défis importants. Un communiqué publié vendredi reconnaît que "la situation sur le terrain reste désastreuse".

Depuis le 29 février, des groupes armés haïtiens ont lancé une vague d'attaques dans la capitale, appelant à la démission du Premier ministre Ariel Henry.

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