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République de Corée : le président déchu sommé de se présenter pour interrogatoire
L'unité d'enquête conjointe sud-coréenne a déclaré mardi que si le président déchu Yoon Suk-yeol refusait de se présenter à son interrogatoire après l'heure exacte prévue mercredi, une décision sera prise ultérieurement pour savoir s'il fera l'objet d'une nouvelle assignation à comparaître, a rapporté l'agence de presse Yonhap.
Une convocation demandant au président Yoon de se présenter mercredi à 10H00 heure locale à un interrogatoire concernant son accusation d'insurrection présumée a été remise à l'entourage de M. Yoon mais renvoyée, a indiqué Yonhap en citant l'unité d'enquête conjointe.
La convocation a été renvoyée après avoir été délivrée par la poste, selon l'unité d'enquête, qui a été formée par la police du pays, le ministère de la Défense et le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires.
Par ailleurs, le parquet sud-coréen a demandé à M. Yoon de se présenter à un interrogatoire sur sa proclamation de la loi martiale le 21 décembre, a précédemment rapporté Yonhap mardi, pour la deuxième fois en moins d'une semaine.
L'équipe d'enquête spéciale du parquet a délivré sa convocation à M. Yoon lundi, l'appelant à comparaître d'ici samedi pour répondre aux accusations d'insurrection et d'abus de pouvoir présumés.
M. Yoon a rejeté la demande formulée le 11 décembre par le parquet pour un interrogatoire prévu le 15 décembre.
Le président en difficulté fait aujourd'hui l'objet d'enquêtes parallèles menées par le parquet du pays et l'unité d'enquête conjointe.
M. Yoon a été destitué lors d'un vote à l'Assemblée nationale samedi dernier pour avoir brièvement imposé la loi martiale de façon controversée plus tôt dans le mois.
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