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Les souhaits du patron d'un salon de thé de la vieille ville de Kashgar, dans le Xinjiang

le Quotidien du Peuple en ligne | 17.05.2022 14h57

En se promenant dans la vieille ville de Kashgar, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), on entend de temps en temps des mélodies joyeuses. Les habitants de Kashgar semblent avoir du talent pour la musique et la danse : ils peuvent jouer de n'importe quel instrument de musique et danser sur n'importe quelle musique. Mamattohti·Yakup, qui tient un salon de thé dans la vieille ville, est l'un de ces « patrons-musiciens ».

(Li Caiqin / China News Service)

Agé de 67 ans, Mamattohti a l'habitude de jouer avec des musiciens au premier étage de son salon de thé qui donne sur la rue. La musique joyeuse attire toujours des visiteurs qui entrent dans ce salon pour y ressentir le charme unique de la musique folklorique.

Né dans la vieille ville de Kashgar, et sous l'influence de son père, Mamattohti a appris à jouer du tambourin, du dutar, du rawap, du suona et de la flûte dès son plus jeune âge. Plus tard, il a travaillé dur pour élever ses quatre enfants. Quand les enfants ont eu leur propre famille, Mamattohti, alors âgé d'une soixantaine d'années, a ouvert un salon de thé.

(Li Caiqin / China News Service)

« Quand j'étais jeune, pour gagner ma vie, j'ai travaillé comme chauffeur, j'ai ouvert un fast-food. Il y a seulement deux ans, j'ai ouvert ce salon de thé avec l'aide de mes enfants. Ils savent que j'aime jouer des instruments de musique, que j'aime chanter et danser, c'est grâce à eux que j'ai réalisé mon rêve », a-t-il dit.

En fait, pour Mamattohti, il y a une autre raison importante pour laquelle il a ouvert ce salon de thé : il aime la vieille ville qui change de jour en jour.

« La vieille ville est maintenant plus propre, plus jolie et plus prospère qu'avant, et la vie de nous, les anciens habitants, a radicalement changé. En gérant un salon de thé, en recevant des invités venant de tout le pays, et en chantant et dansant avec eux, je veux transmettre notre bonheur et notre joie, afin que davantage de gens aiment la ville de Kashgar et ses habitants ».

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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