Des journalistes chinois ont été invités à visiter le navire français Dixmude de class Mistral, qui était arrivée à Shanghai samedi dernier pour une visite de 7 jours.
En 2011, la Russie a signé un accord de 1,2 milliard d'euros avec la société française DCNS pour la construction de deux porte-hélicoptères de classe Mistral. Selon les termes du contrat, le premier bâtiment de guerre aurait été livré le 1er novembre 2014. Cependant, en raison de la crise ukrainienne, le contrat a été suspendu par Paris.
Le destin des deux navires posera donc des problèmes. Selon une personnalité de l'armée française, tout traitement des navires coûterait extrêmement cher. Il semble peu probable que la France les garde pour son propre usage. Le seul moyen de les sauver et d'éviter leur destruction est de trouver un nouvel acheteur.
Alexander Khramchikhin, directeur adjoint de l'Institut d'analyse et de recherche politique et militaire de Russie, a indiqué que la France n'aurait pas d'intérêt de transformer ces deux navires dont les normes de construction répondent plutôt aux conditions des régions polaires. Selon une source, si la France revendait ces deux navires, la Chine, le Brésil, l'Inde ou le Canada seraient intéressés. Cependant, aucun pays n'acceptera le prix colossal imposé par la France à la Russie.
Le Brésil, qui a une ambition pour la construction de bâtiments de guerre et le développement de ses forces navales, connaît actuellement des problèmes économiques. Les Chinois envisagent de construire des navires similaires, et s'intéressent à ces deux navires. Il est possible que la Chine collabore avec le chantier naval de la mer Baltique de Russie pour les transformer selon leurs propres normes. Les Mistral conviendraient également à l'Inde. Cependant, le prix et le transfert de technologie restent les sujets les plus durs dans les négociations. Le destin des deux navires français reste incertain.