- Plus
Le lien environnemental entre une scientifique française et les dauphins blancs de Chine
Sous un grand soleil, Agathe Serres se protège sous un chapeau de soleil et regarde attentivement la mer scintillante. Soudain, une nageoire dorsale blanche apparaît dans la mer, et elle lève immédiatement l'appareil photo à sa main, capturant une rafale de photos. "C'est un dauphin blanc de Chine !"
Rechercher le dauphin blanc de Chine en mer, tel est le quotidien de la scientifique française Agathe. Elle est venue en Chine en 2016 pour son doctorat, puis est entrée à l'Institut des sciences et de l'ingénierie des fonds marins de l'Académie des sciences de Chine pour travailler en tant qu'assistante de recherche sur les dauphins blancs de Chine, où elle est devenue experte de cet animal.
"J'aime les dauphins depuis mon enfance. Ce sont des animaux extraordinaires. Après mon arrivée en Chine, j'ai connu les marsouins aptères du fleuve Yangtsé et les dauphins blancs de Chine. Cela a immédiatement suscité en moi un amour de la Chine." Maintenant, Agathe Serres parle couramment le chinois, et son expérience de recherche en Chine lui a offert de nombreuses possibilités d'apprentissage et d'échange. Les recherches actuelles d'Agathe portent sur le comportement des dauphins blancs de Chine et le bien-être des animaux, et elle s'est engagée à proposer des mesures appropriées pour la protection des dauphins.
Le dauphin blanc de Chine, connu sous le nom de "panda géant des mers", est une espèce sauvage protégée au niveau national, que l'on trouve principalement dans le Guangdong, le Guangxi et Hainan. C'est un animal marin vivant près des côtes, et sa survie peut visiblement refléter la qualité de l'environnement écologique d'une région.
La majeure partie du travail d'Agathe se fait sur le terrain. En fonction des conditions météorologiques et des vagues, elle détermine les dates de sortie en mer, recherche les dauphins blancs de Chine et prend des photos pour identifier les individus et enregistrer leurs voix. Chaque fois qu'elle travaille en mer, cela peut prendre jusqu'à sept ou huit heures, et si elle n'adopte pas les précautions nécessaires, sa peau sera rouge et gonflée le lendemain. Bien qu'Agathe ait photographié les dauphins à de nombreuses reprises, elle est toujours ravie chaque fois qu'elle les voit en mer, et ses joies et ses peines sont étroitement liées à ces "esprits de l'océan".
Le dauphin blanc de Chine est très sensible à la qualité de l'eau et à l'environnement, et il est considéré comme un indicateur vivant de l'environnement écologique marin. Aujourd'hui, avec la multiplication des recherches scientifiques sur le dauphin blanc de Chine, le public a commencé à prendre conscience de l'importance de la protection de ces "pandas géants des mers" et à rejoindre l'équipe de protection des dauphins blancs de Chine.
"Lorsque je fais de la recherche, je parle à beaucoup aux gens des dauphins blancs de Chine et de la manière de les protéger. Trouver un équilibre entre la croissance économique et la protection des animaux fait également partie de mes recherches", déclare Agathe.
Après avoir vécu en Chine pendant huit ans, Agathe est tombée amoureuse de ces animaux marins. "À l'avenir, je souhaite continuer à les étudier en Chine, et j'espère aussi que davantage de personnes s'impliqueront dans leur protection afin que nos enfants puissent voir de plus en plus de dauphins blancs de Chine", ajoute-t-elle.
À lire aussi :
- Un colloque sino-français au musée Guimet pour promouvoir le rapprochement entre le public et l'exposition des arts asiatiques
- Le restaurant, un lien pour les échanges culturels : à la découverte des saveurs lyonnaises à Beijing
- Les entreprises françaises saisissent les opportunités offertes par le développement de la Chine