Soixante-dix-neuf personnes ont été tuées et 141 autres blessées dans les affrontements qui ont éclaté vendredi entre deux groupes militants à Benghazi, la deuxième plus grande ville de Libye, a confirmé dimanche un officiel du ministère de la Santé.
Vendredi à l'aube, un major-général à la retraite, Khalifa Haftar, a conduit son "armée nationale" auto-proclamée à Benghazi pour pilonner au mortier des bases de militants islamistes, notamment le quartier général du groupe Ansar Al-Charia et de la Brigade du 17 février, dans le but de purger la ville des "terroristes".
Le gouvernement libyen de transition qualifie ces actes de "coup d'Etat" et ont demandé à l'ancien général de faire preuve de retenue.
Le gouvernement a également défini une zone d'exclusion aérienne dans l'optique d'empêcher les forces aériennes de l'ancien militaire après que ce dernier a menacé de procéder à de nouvelles frappes aériennes.