Dernière mise à jour à 09h58 le 21/12
Le leader du mouvement rebelle 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), Mahamat Abass Sidiki, a été tué vendredi dans la ville centrafricaine de Bossembélé (ouest), lors d'un affrontement opposant ses éléments aux forces conjointes des casques bleus et de l'armée centrafricaine, a rapporté dimanche la radio nationale centrafricaine.
Le chef rebelle et quelques-uns de ses généraux ont trouvé la mort vendredi dernier à Bossembélé tandis, que plusieurs éléments étaient grièvement blessés lors d'une opération militaire visant à débarrasser la localité des rebelles, a déclaré dimanche soir le directeur général de la radio nationale, Jésus-Tarcille Bomongo Junior, s'appuyant sur une source militaire.
Dans une déclaration, le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrébada, a annoncé que certains combattants ont été faits prisonniers et sont présentement à la disposition de la justice.
Sidiki était un des signataires représentant les groupes armés de l'accord de paix du 6 février 2019. Pourtant, en raison des agissements subversifs menés par ses combattants, caractérisés par les tueries, les pillages et les incendies des villages, le gouvernement centrafricain et la mission onusienne de maintien de la paix (MINUSCA) ont décidé en août dernier d'une opération militaire conjointe contre les positions de Sidiki et ses hommes sous le nom du code "Ala londo".