Dernière mise à jour à 08h57 le 01/04
Le secrétaire d'Etat à l'économie agraire du Cap-Verp, Miguel de Moura, a annoncé jeudi à Praia, "l'arrivée à tout moment" d'experts chinois pour aider le pays dans sa lutte contre les mille-pattes sur l'île de Santo Antao et empêcher leur propagation à d'autres endroits de l'archipel.
L'île de Santo Antao, où des mille-pattes sont arrivés au début des années 1970 en provenance d'Europe, est soumise depuis 1984 à des mesures de quarantaine interdisant l'écoulement des produits vers les autres îles agricoles du pays.
"Pour le moment, nous avons un accord de partenariat Sud-Sud avec la Chine, nous attendons à tout moment que des spécialistes chinois ayant une expérience en la matière viennent nous soutenir pour atténuer les effets de la peste de mille-pieds à Santo Antao et surtout pour empêcher la peste de se propager à d'autres îles. Ce serait une catastrophe nationale'', a déclaré devant la presse Miguel de Moura.
Il a souligné que pour lever l'embargo sur Santa Antao il faut au préalable faire "une étude très soignée'' qui garantit que l'ensemble de l'agriculture nationale ne sera pas contaminé.
Tout en regrettant la situation que vit Santo Antao, le secrétaire d'Etat a rappelé que depuis 2010 cette île était autorisée à exporter ses produits vers les îles de Sal, Sao Vicente et Boa Vista.
"C'est la science qui soutient la décision politique et tant que la science ne nous donne pas cette garantie que les autres îles ne seront pas contaminées, nous ne pouvons pas faire cela. C'est une question de responsabilité politique'', a souligné le secrétaire d'Etat au sujet de l'embargo.
