Dernière mise à jour à 17h27 le 31/03
Le 7 mars, le ministère russe de la Défense a rendu publics des documents saisis en Ukraine : les États-Unis contrôleraient plus de 30 laboratoires biologiques en Ukraine, qui auraient reçu l'ordre de détruire complètement les réactifs biologiques à partir du 24 février.
Les États-Unis ont accusé la Russie de diffuser de « fausses informations ». La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a affirmé que les États-Unis n'ont jamais développé ni possédé d'armes biologiques et chimiques où que ce soit. Cependant, la sous-secrétaire d'État américaine chargée des affaires politiques Victoria Nuland a reconnu lors d'une audience que l'Ukraine disposait bien d'« installations de recherche biologique » et que les États-Unis ont coopéré avec l'Ukraine pour empêcher que ces « matériels de recherche » ne tombent entre les mains de l'armée russe.
Auteur du dessin : Ma Hongliang
Entre la porte-parole de la Maison Blanche et la sous-secrétaire d'État, qui ment ? Face à des preuves continuellement divulguées, les États-Unis tentent de s'en sortir tant bien que mal avec des mots comme « fausses informations », ce qui n'est vraiment pas convaincant. Si les États-Unis veulent prouver leur innocence, ils doivent alors procéder à une clarification complète de leurs activités militaires biologiques de manière responsable pour répondre aux doutes de la communauté internationale.
(Par Ye Zhu)
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