Dernière mise à jour à 14h08 le 02/04
Les prestataires de services de navigation aérienne (ANSP) en Afrique sont convaincus de leurs capacités à assurer la navigation aérienne dans la période post-COVID-19, au terme de leur 5e réunion qui s'est achevée vendredi à Lomé.
"Nous sortons de cette rencontre très rassurés sur nos capacités à assurer la navigation aérienne, également rassurés des orientations communes prises à Lomé pour aller vers plus de sécurité, plus d'unification des espaces aériens et surtout plus de partage de nos expériences en matière de sécurité de navigation aérienne", a déclaré devant la presse à l'issue de la réunion de endredi Mohamed Moussa, directeur général de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).
Ayant pour thème "Relance des activités des coordinations et de la coopération entre les ANSP à la suite de la survenue de la pandémie de COVID-19", la réunion de Lomé a regroupé 150 délégués pendant cinq jours.
Les délégués se sont penchés sur l'impact de la pandémie de COVID-19 sur la fourniture des services de navigation aérienne pour identifier les défis communs des ANSP d'Afrique et les domaines prioritaires de leur coopération.
"Tout le monde part déterminé avec le plan d'actions de Lomé et des échéances très précises", a expliqué Latta Gnama, directeur général de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC) du Togo.
Les défis à relever portent sur la connectivité des ANSP, la réalisation d'une économie d'échelle, l'embauche des jeunes et l'offre des billets d'avion à bas prix, a indiqué M. Gnama.
La 5e réunion des ANSP a été organisée conjointement par l'ANAC du Togo, l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), et l'ASECNA.