Dernière mise à jour à 08h53 le 13/04
La démocratie exige également la stabilité économique et sociale, a commenté mardi le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jerandi, ajoutant que le pays intensifiait actuellement ses efforts pour relancer l'économie nationale et stimuler les investissements afin de réduire le chômage et de jeter les bases d'un nouveau modèle de développement qui réponde aux défis auxquels la Tunisie est confrontée.
Le chef de la diplomatie tunisienne a fait ces remarques, au siège de son ministère, devant une délégation d'eurodéputés, qui a achevé une visite de deux jours en Tunisie, selon un communiqué publié mardi soir par le ministère des Affaires étangères.
M. Jerandi a souligné que l'option démocratique en Tunisie était un choix qui "découle de la volonté du peuple" et que les réformes constitutionnelles et politiques allaient de pair avec une vision visant à instaurer "une démocratie réelle et durable à la hauteur des aspirations du peuple tunisien".
Il a réitéré la ferme détermination de la partie tunisienne à aller de l'avant, avec la mise en œuvre des réformes politiques dans le cadre d'un processus participatif, dont la première phase avait démarré avec la consultation nationale lancée par le président tunisien Kaïs Saïed.
De son côté, les eurodéputés ont souligné que le Parlement européen attachait une grande importance à ses relations avec la Tunisie, faisant part de leur aspiration à soutenir l'expérience démocratique tunisienne "que l'Union européenne accompagne depuis 2011", indique le communiqué.
Ils ont insisté sur la nécessité de poursuivre les consultations menées par le président tunisien auprès des différents partis politiques et partenaires sociaux dans le cadre d'une plus grande dimension participative du processus de réforme.
Ces eurodéputés ont également exprimé leur soutien aux réformes économiques visant à renforcer les piliers de la stabilité et de la prospérité dans le pays et dans la région, selon le communiqué.
