Dernière mise à jour à 10h28 le 25/06
Le vice-président tanzanien, Philip Mpango, a réitéré jeudi l'engagement de son pays à intensifier ses réponses au paludisme et aux maladies tropicales négligées (MTN), indique un communiqué du bureau du vice-président publié vendredi.
M. Mpango a appelé à un partenariat et à une collaboration accrue des parties prenantes pour accroître les investissements dans les mesures préventives, les tests de diagnostic et le traitement du paludisme et des MTN.
Dans une allocution prononcée au nom de la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan, à l'occasion du Sommet sur le paludisme et les MTN qui se déroule dans la capitale rwandaise Kigali, M. Mpango a également demandé une surveillance accrue du paludisme ainsi que l'exploitation de l'innovation et l'expansion de la recherche.
La pandémie de COVID-19 a eu des effets néfastes sur les efforts de lutte contre le paludisme et les MTN, car elle a imposé un fardeau supplémentaire aux systèmes de santé, en particulier dans les pays dont le système de santé est fragile, comme la Tanzanie, a souligné le vice-président.
Cependant, a-t-il dit, la Tanzanie a été encouragée en 2021 lorsque l'Organisation mondiale de la santé a approuvé un vaccin contre le paludisme, le Mosquirix, qui s'est avéré efficace pour réduire considérablement le paludisme chez les jeunes enfants.
Notant par ailleurs que la Tanzanie avait vu une réduction marquée de la prévalence du paludisme pour passer à un niveau d'hypo-endémicité, il a ajouté que parmi les principales interventions figuraient la pulvérisation intra-domiciliaire à effet rémanent, la surveillance en temps réel à l'aide de smartphones et le renforcement du diagnostic du paludisme.
La Tanzanie met actuellement en œuvre un plan stratégique national de lutte contre le paludisme sur cinq ans (2021-2025) visant à réduire la prévalence moyenne du paludisme à moins de 3,5 % en 2025 contre 7,5 % en 2017, et à terme à éliminer la maladie d'ici 2030, a déclaré M. Mpango.
Outre le paludisme, les MTN constituent un défi de santé publique important en Tanzanie, où plus de 29 millions de personnes ont besoin d'un traitement pour au moins une MTN, a rappelé le vice-président tanzanien.