Dernière mise à jour à 08h56 le 04/07
Le Kenya a annoncé vendredi la suppression des taxes sur le maïs importé dans le but de renforcer la sécurité alimentaire, à la lumière d'une période de sécheresse prolongée et de la pression de l'inflation qui pèse sur les ménages.
Selon Cyrus Oguna, le porte-parole du gouvernement, cette exonération des droits sur le maïs importé vise à stabiliser l'approvisionnement en céréales, un aliment de base pour de nombreux ménages kényans.
M. Oguna a par ailleurs indiqué que le gouvernement s'était engagé à trouver une solution durable à l'insécurité alimentaire en augmentant la superficie consacrée à la culture du maïs et d'autres cultures de base comme le blé et le riz, précisant que le nombre de Kényans confrontés à une crise alimentaire est passé à 4,1 millions, contre 3,5 millions il y a quelques mois à peine.
Le porte-parole a attribué le déficit alimentaire actuel du Kenya à la sécheresse récurrente, à l'infestation de criquets pèlerins, à la crise ukrainienne, aux perturbations liées à la pandémie de COVID-19 et à la volatilité des marchés financiers internationaux.