Dernière mise à jour à 10h48 le 26/10
L'industrie de l'intelligence artificielle (IA) en Afrique accélère son développement. Les données pertinentes montrent qu'à l'heure actuelle, plus de 2 500 entreprises sur le continent africain ont intégré la recherche et le développement des technologies de l'IA dans leurs activités, et près de la moitié des entreprises des technologies de l'IA ont été créées au cours des cinq dernières années. Si cette industrie pourrait représenter 10% du marché mondial de l'IA d'ici 2030, sa contribution à l'économie africaine devrait alors atteindre 1 500 milliards de dollars.
Photo montrant un étudiant éthiopien récemment arrivé en Chine pour un échange et des études, se concentrant sur la recherche de la fabrication d'intelligence artificielle et des robots industriels, et suivant des cours pratiques dans la salle de formation d'une université de Tianjin (nord de la Chine), permettant à son design de technicien de devenir réalité à partir de l'écran de l'ordinateur. (Li Ran / Xinhua)
Selon Silidaz Marwara, un expert en intelligence artificielle sud-africain, le continent africain a une grande population et continue de croître. Sans l'application de la technologie de la quatrième révolution industrielle, et en particulier l'IA, les pays africains seront incapables de faire face à une série de problèmes tels que la croissance démographique, l'urbanisation et la sécurité alimentaire. « L'Afrique doit utiliser les sciences et technologies pour sortir le continent de la pauvreté et promouvoir le développement durable à travers la quatrième révolution industrielle », a-t-il souligné.
Ces dernières années, les échanges et la coopération entre la Chine et les pays africains dans la construction d'infrastructures numériques, la formation de talents numériques et d'autres domaines sont devenus de plus en plus étroits, favorisant grandement le développement de l'industrie régionale de l'IA. China Telecom a ainsi construit plus de 50 000 km de réseaux fédérateurs en fibre optique dans 11 pays africains, améliorant considérablement le niveau d'informatisation des régions concernées et soutenant efficacement la construction d'une « Afrique intelligente » ; ZTE s'est associé au groupe Africa Airtel pour aider à la transformation numérique des réseaux vocaux en République démocratique du Congo ; en 2021, le ministère égyptien des Communications et des Technologies de l'information coopérera avec des entreprises chinoises pour lancer le programme « Digital Egypt Builders Initiative », qui offrira chaque année des bourses à 1 000 étudiants exceptionnels pour soutenir leurs études ultérieures en intelligence artificielle, science des données, réseaux de sécurité et d'autres domaines.
De son côté, Amr Talaat, ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information, a souligné que les entreprises chinoises aident sincèrement les pays africains à construire des infrastructures numériques telles que des centres de données et des centres de services en nuage, et il s'est dit impatient de voir les entreprises chinoises offrir davantage de formation professionnelle aux participants au projet afin de stimuler davantage le développement d'industries numériques telles que l'intelligence artificielle en Afrique.