Dernière mise à jour à 10h32 le 24/01
Le président zambien Hakainde Hichilema s'est entretenu lundi à Lusaka avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, pour discuter d'un large éventail de questions, notamment le processus de restructuration de la dette du pays.
Lors de l'entretien tenu au Palais d'Etat, le président zambien a indiqué que son pays souhaitait que le processus de restructuration de la dette soit achevé au cours du premier trimestre de 2023.
"Nous, la Zambie, avons un calendrier et ce calendrier est de conclure ces choses dans le premier trimestre de 2023. Cela aidera beaucoup à révéler des domaines qui provoquent des sentiments négatifs liés au fait que nous n'avons pas conclu la restructuration de la dette", a-t-il déclaré aux journalistes présents lors de cette réunion ouverte, suivie d'une autre réunion à huis clos.
Il a promis que son pays continuerait à faire tout le nécessaire pour assurer le succès de la restructuration de la dette et à aborder les questions relatives aux réformes économiques, à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption.
De son côté, Mme Georgieva a félicité la Zambie pour les avancées réalisées dans la réforme de l'économie du pays ainsi que pour les efforts déployés en vue de résoudre le problème de sa dette.
Reconnaissant que les réformes seraient douloureuses, elle a cependant souligné que ces réformes rendraient l'économie plus forte et plus dynamique.
Le FMI est encouragé par les avancées réalisées par le gouvernement zambien pour restaurer l'économie ainsi que la viabilité de son budget et de sa dette, a-t-elle dit. Elle a également félicité le gouvernement pour sa gestion prudente des ressources, qui sont mises à bon usage en investissant dans des domaines tels que l'éducation et la protection sociale.
La directrice générale du FMI, à la tête d'une délégation, est arrivée en Zambie dimanche pour une visite de deux jours en vue de discuter des progrès réalisés par la Zambie après l'accord conclu entre les deux parties permettant au pays d'Afrique de bénéficier d'un financement de 1,3 milliard de dollars américains dans le cadre d'une Facilité élargie de crédit du FMI.
