Dernière mise à jour à 08h50 le 23/02
Treize femmes, six filles et quatre garçons, réputés membres de la secte islamiste Boko Haram ont été convoyés mercredi par l'armée camerounaise dans le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) de la localité de Mora situé dans la région de l'Extrême-Nord du pays, a-t-on appris de source sécuritaire locale.
Les 23 personnes, ayant volontairement décidé de quitter les rangs du mouvement djihadiste, s'étaient volontairement rendues aux autorités le 14 février à Tourou, une localité dans le département du Mayo-Tsanaga de la région.
En janvier 2022, plus de 1.500 repentis issus des milices sécessionnistes anglophones, ainsi que de Boko Haram, se trouvaient dans les centres de réinsertion mis en place par le gouvernement camerounais, d'après le CNDDR.
Une fois enregistrés dans les centres d'accueil de Bamenda, chef-lieu de la région anglophone du Nord-Ouest, de Buea, chef-lieu de la région anglophone du Sud-Ouest et de Mora, ils sont formés aux métiers productifs tels que l'élevage, la menuiserie ou encore la maçonnerie.
Mis sur pied en fin novembre 2018 par décret du président Paul Biya, le CNDDR est chargé de l'accueil et l'encadrement des ex-combattants de Boko Haram, et aussi des groupes armés des régions anglophones désireux de répondre, favorablement, à l'offre de paix du pouvoir en déposant les armes.