Dernière mise à jour à 17h33 le 25/08
Cette année marque le 10e anniversaire de la proposition chinoise de construire conjointement l'initiative « La Ceinture et la Route ». Ces dernières années, avec l'approfondissement de celle-ci et la mise en œuvre constante de documents de coopération tels que le Forum sur la coopération sino-africaine – Plan d'action de Beijing (2019-2021), les relations sino-africaines ont maintenu une bonne dynamique de coopération en matière de développement, et la coopération sino-africaine dans le domaine automobile entrée sur la voie rapide. Selon les données fournies par l'Administration générale des douanes, en 2015, la Chine a exporté environ 110 000 véhicules vers l'Afrique, et en 2022, environ 200 000. FAW, BAIC, BAIC Foton, BYD, Chery, Great Wall, Jianghuai... Ces marques automobiles chinoises apparaissent aujourd'hui constamment dans les rues de différents pays africains.
A Johannesburg, en Afrique du Sud, Leric Tao, 64 ans, considère depuis longtemps sa voiture chinoise comme un « bon partenaire » indissociable. En tant que chauffeur de taxi, il conduit chaque jour son mini bus Foton BAIC, sillonnant les rues et ruelles de Johannesburg. « Ce sont les voitures chinoises qui m'ont aidé à changer ma vie », a-t-il déclaré. « Cela m'a aidé à gagner de l'argent et à résoudre mes problèmes de subsistance ».
Il y a cinq ans, Leric Tao a songé à acheter un minibus pour gagner sa vie. Sur la recommandation d'un ami, il a choisi Foton BAIC. « Les voitures chinoises ont des prix raisonnables, une puissance suffisante et une faible consommation de carburant. A partir de maintenant, mon choix est le bon », a-t-il déclaré. Johannesburg a de nombreuses rues escarpées, il faut souvent monter et descendre, et mon Foton BAIC s'est bien comporté. Le véhicule est toujours très silencieux et les passagers l'aiment vraiment. Sous les recommandations de Leric Tao, ses collègues ont également commencé à acheter des véhicules chinois pour les autobus scolaires et les véhicules d'accueil touristique.
Une voiture à énergie nouvelle BYD présentée au 19e Salon automobile international de Chine (Changchun), à Changchun, capitale de la province chinoise du Jilin (nord-est), le 18 juillet 2022. (Zhang Jian / Xinhua)
L'Afrique du Sud est connue comme une « arène automobile mondiale » et, ces dernières années, le nombre de véhicules automobiles en provenance de Chine y a augmenté. En 2022, les ventes de voitures de marque chinoise en Afrique du Sud ont dépassé 35 000 unités. Début août de cette année, le site Internet sud-africain « Car Rankings » a publié un article indiquant que depuis 2023, environ 21 000 voitures chinoises de sept marques ont été vendues en Afrique du Sud, ce qui montre une forte croissance des ventes de voitures chinoises par rapport à des marques telles que BMW, Toyota ou d'autres encore.
En Zambie, les bus chinois sont devenus l'un des choix importants pour les voyages longue distance. Les données montrent qu'environ 3 800 voitures particulières chinoises sont vendues chaque année sur ce marché africain. Wu Ming, président exécutif de l'Association des Chinois d'outre-mer de Zambie et directeur général de Haige Bus (Zambia) Co., Ltd., travaille en Afrique depuis 22 ans. Actuellement, il exerce en tant qu'agent pour les ventes de China Haige Bus dans 7 pays d'Afrique australe, avec une part de marché de plus de 60 % dans la zone locale.
« De nos jours, il y a de plus en plus de voitures chinoises dans les rues des pays africains », a déclaré Wu Ming, principalement en raison de leur rapport coût-efficacité élevé. En prenant comme exemple les bus chinois, le prix d'un bus ou d'un bus chinois en Zambie est inférieur à 200 000 dollars et a plus de fonctions, alors que le prix du même type de véhicule en provenance d'Europe est plus du double. De plus, l'entretien après-vente et les pièces détachées des marques européennes et américaines sont chers. Les bus chinois disposent quant à eux d'entrepôts locaux de pièces détachées, de personnel de maintenance et d'ingénieurs résident, et les tarifs sont relativement faibles.
Dans le même temps, les véhicules chinois à énergies nouvelles deviennent aussi populaires en Afrique. À Nairobi, la capitale du Kenya, un pays d'Afrique de l'Est, si vous prenez un bus pour vous rendre à l'aéroport, ce bus électrique a sans doute été fabriqué par la société chinoise BYD. Grâce à la coopération avec des sociétés locales de véhicules à énergies nouvelles, BYD a obtenu des commandes de plus de 130 bus électriques auprès de plusieurs opérateurs de bus locaux. Ces bus sont partiellement assemblés en Chine puis transportés au Kenya, où l'assemblage final est achevé. À l'heure actuelle, des constructeurs automobiles chinois tels que BYD, Geely, Dongfeng, Great Wall, SAIC et JAC ont tous déployé des véhicules à énergies nouvelles en Afrique, et des constructeurs automobiles tels que Great Wall et Chery vont également y lancer des modèles hybrides.
Au Zimbabwe et au Kenya, les seuls camions électriques neufs que les gens peuvent actuellement acheter sont fournis par BYD, et ces camions sont largement utilisés dans l'industrie de la logistique et du transport ; au Ghana, plusieurs entreprises et startups proposent plus de 20 véhicules à énergie nouvelle fabriqués en Chine, notamment des berlines, des SUV et des petits camions ; en Egypte, Foton BAIC est le principal fournisseur de bus électriques ; en Afrique du Sud, la camionnette « Great Wall Cannon » de Great Wall Motors a remporté le prix « Meilleur nouveau pick-up de l'année 2022 », avec des ventes cumulées de plus de 10 000 véhicules dans la région.
Pourquoi les voitures chinoises sont-elles populaires en Afrique ? Selon André Dumanzweini, un concessionnaire automobile sud-africain, « les clients africains apprécient trois caractéristiques pour une voiture : premièrement, de bonnes performances du véhicule et une faible consommation de carburant ; deuxièmement, la fiabilité du véhicule ; troisièmement, un service après-vente parfait, permettant de trouver facilement des accessoires sur le marché. La plupart des marques automobiles chinoises possèdent ces trois caractéristiques en même temps, ce qui est très rare », a déclaré André Dumanzweini. Les voitures chinoises sont plus adaptables aux conditions routières africaines et ont une durée de vie plus longue.
