Le Brésil est optimiste quant aux perspectives de ses relations avec la Chine qui sont arrivées à maturité et présentent un énorme potentiel, a indiqué un officiel.
De nombreux domaines de coopération sont en attente d'exploration, a indiqué Mauro Brazil de Holanda, chef du département asiatique du ministère brésilien des Affaires étrangères, dans une interview à l'agence Xinhua.
"Le Brésil et la Chine n'ont aucune expérience d'action conjointe pour faire face à d'autres marchés internationaux. Nous avons développé une telle expérience avec les Etats-Unis, le Japon, et plusieurs pays européens, mais pas avec la Chine."
Les relations économiques entre les deux pays se concentraient initialement sur un seul secteur, mais la Chine a par la suite investi dans d'autres secteurs, dont le pétrole et le soja.
Selon M. Holanda, la coopération bilatérale actuelle en est "à sa troisième étape, avec l'investissement chinois dans le secteur industriel."
La quatrième étape, selon lui, consisterait à "stimuler l'action commune par les entreprises brésiliennes et chinoises dans d'autres marchés, à travers des alliances économiques opérant en Asie, en Europe et en Amérique du Sud."
L'officiel a indiqué que le Brésil considère que le vif intérêt de la Chine pour l'Amérique du Sud est encourageant, en particulier dans un contexte de crise économique et une baisse des flux commerciaux et d'investissement à travers le monde.
"Il est très important qu'une puissance commerciale comme la Chine exprime son intérêt d'accroître l'investissement et le commerce dans la région.
M. Holanda a indiqué que le Brésil croit que de telles initiatives fourniront des opportunités aux deux parties de promouvoir le développement économique dans le région.
Il a également dit que le président brésilien Dilma Rousseff avait encouragé des investissements chinois sur des projets d'infrastructures, le maillon faible dans cette région.
Par ailleurs, le Brésil espère avoir un meilleur accès au marché chinois, a-t-il ajouté.