Le président américain Barack Obama, qui a prêté serment lundi pour un second mandat, peut marquer l'histoire non seulement en vertu de son statut de premier président noir d'Amérique, mais aussi en forgeant une nouvelle relation avec la Chine.
Bien que M. Obama soit occupé à résoudre les problèmes domestiques, tels que la reprise économique, les réformes médicales et les violences avec armes, l'éveil de la Chine implique que marcher aux côtés de la Chine doit faire partie de son agenda.
Xi Jinping, nouveau secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a suggéré la création d'un "nouveau type" de relations bilatérales lors de sa visite aux Etats-Unis en février 2012, alors qu'il était encore vice-président de la Chine.
De telles relations signifient la présence d'une coopération gagnant-gagnant, la confiance mutuelle et l'interaction favorable, et non l'antagonisme historique.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a également suggéré la rédaction "d'une nouvelle réponse à la question très ancienne de ce qui se passe quand la puissance établie et la puissance en éveil se rencontrent".
"Nous montrerons le courage de tenter de résoudre nos différends avec les autres nations de manière pacifique... car l'engagement peut plus durablement lever les suspicions et les peurs", a souligné M. Obama dans son discours.
L'engagement américain auprès de la Chine a connu une avancée historique en comparaison des précédents efforts pour contenir la Chine. Il a conduit les relations bilatérales à un point où les deux parties ont établi des mécanismes de dialogue multiples et sont devenues de grands partenaires commerciaux bilatéraux.
Cependant, les relations bilatérales doivent encore enregistrer de grands changements, et des signes montrent que l'administration Obama ne compte pas aborder la Chine d'une manière différente.