Les importations chinoises de marchandises pourraient atteindre 10.000 milliards de dollars d'ici cinq ans, a prévu lundi le Premier ministre chinois Li Keqiang.
M. Li s'est ainsi exprimé lors d'une rencontre avec des participants au Forum sur le développement de la Chine 2013, tenu le week-end dernier à Beijing.
Selon le Premier ministre, bien que la valeur ajoutée du secteur des services de la Chine ait atteint quelque 4.000 milliards de dollars, le commerce extérieur dans ce secteur n'a totalisé que 470 milliards de dollars.
"Les marchés chinois, aussi bien des marchandises que des servies, offrent toujours un potentiel immense pour le commerce international", a-t-il indiqué.
Il s'est engagé à promouvoir le développement de la Chine en continuant à mettre en oeuvre la politique d'ouverture du pays, dont le secteur des services constitue une importante partie.
M. Li a reconnu que la croissance de la Chine ne pourrait être réalisée sans une coopération internationale, ajoutant que le rôle du gouvernement était de fournir un marché et une plate-forme pour une concurrence équitable, tout en protégeant les droits de propriété intellectuelle et les secrets commerciaux.
"Les entreprises à capitaux étrangers et les entreprises chinoises peuvent non seulement rivaliser de façon équitable sur le marché chinois, mais aussi travailler ensemble et explorer conjointement des marchés tiers", a-t-il proposé.
La Chine se trouve face à des tâches sans précédents dans son processus de développement, a-t-il poursuivi, citant la modernisation et les défis de la protection de l'environnement.
La Chine se concentrera sur la stimulation de la demande domestique et la résolution des problèmes concernant les ressources en énergie et l'environnement afin de réaliser un développement coordonné entre économie, ressources et environnement.
Étaient présents lors de cette rencontre environ 100 PDG de sociétés internationales, experts et universitaires d'institutions de renommée mondiale ainsi que des dirigeants d'organisations internationales, dont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l'Organisation pour la coopération économique et le développement.
Ils ont échangé des points de vue avec Li Keqiang sur des sujets tels que la modernisation industrielle, l'innovation, les politiques énergétiques, le commerce des services, l'urbanisation et les conditions d'investissement.
Le Forum sur le développement de la Chine constitue une plate-forme d'interaction entre leaders des milieux d'affaires et universitaires, et les plus hauts décideurs et planificateurs économiques du pays.