Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a appelé jeudi la communauté internationale à prendre de nouvelles actions dans le cadre de la lutte contre l'épidémie d'Ebola, qui a déjà fait plus de 2.900 morts et qui continue de faire des ravages.
M. Wang a lancé cet appel lors d'une réunion de haut niveau sur l'épidémie mortelle à l'Assemblée générale des Nations unies.
"L'épidémie ne connaît pas de frontières, et l'Ebola est un défi commun pour tous les pays du monde", a indiqué M. Wang.
La situation actuelle de la lutte contre l'épidémie d'Ebola reste tendue et les pays affectés ne peuvent régler le problème à eux seuls, a expliqué le ministre avant d'appeler la communauté internationale à prendre de nouvelles mesures pour construire la confiance, rester unis face à l'épidémie et adopter des mesures fermes pour contenir l'épidémie.
"Il est important pour nous d'offrir l'assistance nécessaire dans les temps", a-t-il souligné.
Il a proposé que toutes les parties envoient aux régions affectées davantage de travailleurs et experts médicaux, ainsi que des équipements de protection, afin d'aider à traiter les patients, de renforcer la capacité de dépistage et d'aider les communautés dans la prévention et le contrôle de la maladie.
Il est important de suivre la feuille de route de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de travailler avec la Mission de l'ONU pour la réponse d'urgence à l'Ebola, a déclaré le ministre chinois.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, des efforts devraient être menés pour traiter les causes de l'épidémie, en accélérant notamment les recherches et le développement de vaccins et de médicaments et en augmentant les contributions vers l'Afrique afin d'aider le continent à renforcer ses capacité en matière de santé publique afin d'empêcher de nouvelles épidémies.
Plus de 2.900 personnes ont été tuées par l'épidémie d'Ebola. La majorité écrasante des cas sont répartis dans trois pays d'Afrique de l'Ouest, la Guinée, le Liberia et la Sierra Léone, a indiqué mercredi l'OMS.
L'agence onusienne a averti mardi que si les mesures de contrôle du virus en Afrique de l'Ouest ne sont pas renforcées rapidement, le nombre de cas pourrait atteindre 20.000 d'ici novembre.