La China Railway Construction Corporation (CRCC) s'est déclarée dimanche "extrêmement choquée" par la décision du Mexique de rompre un accord sur la construction d'une ligne à grande vitesse conclu avec un consortium sino-mexicain, s'engageant à recourir à des moyens légaux pour protéger ses intérêts si nécessaire.
Le communiqué intervient après que le ministère mexicain des Communications et des Transports a annoncé jeudi sa décision d'annuler l'accord en raison de préoccupations du public concernant le processus d'appel d'offres.
Un consortium, comprenant la CRCC et plusieurs entreprises de construction mexicaines, a remporté l'appel d'offres pour la construction d'une ligne à grande vitesse reliant la ville de Mexico à Queretaro, un centre industriel dans le nord du pays.
Tout en reconnaissant la validité de l'appel d'offres, le ministère mexicain a expliqué que la décision du président Enrique Pena Nieto visait à écarter tous les doutes du public concernant ce projet.
La CRCC a fait savoir qu'elle avait mis sur pied une équipe de juristes après avoir été informée de la décision et qu'elle allait recourir à des moyens juridiques pour protéger ses intérêts légitimes si nécessaire.
La CRCC a souligné qu'elle avait strictement observé les règles de la procédure d'appel d'offres et que sa proposition répondait aux exigences du gouvernement mexicain.
"La partie mexicaine est entièrement responsable de la rupture de l'accord. Cela n'a rien à voir avec notre entreprise. Nous suivons de près l'évolution de l'affaire", a indiqué la CRCC.