Dernière mise à jour à 16h23 le 06/12
L'ambassade de Chine au Canada a exprimé le 5 décembre sa « ferme opposition » à l'arrestation de Meng Wanzhou, directeur financier de la société chinoise Huawei Technologies.
Selon un communiqué de l'ambassade publié sur son site Internet officiel, la police canadienne a, à la demande des États-Unis, arrêté un citoyen chinois qui n'avait enfreint aucune loi américaine ou canadienne.
« La partie chinoise a exprimé sa ferme opposition et ses protestations les plus énergiques contre de telles violations flagrantes des droits de l'homme », a déclaré le texte. « La partie chinoise a déposé des protestations solennelles auprès des États-Unis et du Canada, leur demandant de corriger immédiatement cet acte répréhensible et de rétablir la liberté personnelle de Mme Meng Wanzhou ».
Toujours selon le communiqué, l'ambassade a ajouté qu'elle accorderait une attention particulière à l'évolution de l'affaire et qu'elle prendrait toutes les mesures nécessaires pour protéger avec résolution les droits et intérêts légitimes des citoyens chinois.
De son côté, Huawei a affirmé le 6 décembre que la société se conformait à toutes les lois et réglementations en vigueur, y compris les lois et réglementations en vigueur en matière de contrôle des exportations et de sanctions des Nations Unies, des Etats-Unis et de l'Union européenne.
« La société a reçu très peu d'informations concernant les accusations et n'a pas connaissance d'actes répréhensibles de la part de Mme Meng », a précisé Huawei dans un communiqué. « La société est convaincue que les systèmes juridiques canadien et américain parviendront à une conclusion juste ».
D'après l'agence Associated Press, les autorités canadiennes ont annoncé le 5 décembre avoir arrêté Mme Meng pour une possible extradition vers les Etats-Unis, citant les propos du porte-parole du ministère canadien de la Justice, Ian McLeod, d'après qui la directrice financière de Huawei avait été arrêté le 1er décembre à Vancouver, en Colombie-Britannique.