Dernière mise à jour à 14h06 le 24/05
Les gens ne savent peut-être pas que, bien qu'elle possède le réseau ferroviaire à grande vitesse le plus développé au monde, la Chine exploite toujours 81 services de train plus lents dans des régions moins développées à des tarifs extrêmement bas.
Ces services, opérant dans 21 provinces et régions ainsi que 35 zones ethniques, ne cherchent pas à être rentables mais à aider les habitants de ces zones à vendre leurs produits agricoles, à trouver des emplois mieux rémunérés, à suivre une meilleure éducation et à améliorer leur vie.
Un artisan propose des objets artisanaux en bois à des passagers d'un train dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) en avril. Le train, qui a une vitesse de pointe d'environ 60 km/h, alors que les trains à grande vitesse roulent à plus de 300 km/h en Chine, relie le nord et le sud du Xinjiang et est apprécié des résidents locaux. (Photo / Xinhua)
La possibilité de profiter de ces trains à bas prix n'est qu'un exemple de la manière dont la Chine travaille pour garantir les droits de l'homme. L'approche de la nation consiste à promouvoir le développement global des droits de l'homme et à protéger efficacement les droits et les intérêts des groupes vulnérables, en ne laissant personne de côté.
Comme le livre blanc intitulé « A la recherche du bonheur pour les gens : 70 ans de progrès des droits de l'homme en Chine » publié en 2019 l'a souligné, vivre une vie heureuse, l'accès aux besoins quotidiens et la capacité de réaliser le développement sont des droits humains primaires et fondamentaux.
Selon John Ross, chercheur principal à l'Institut Chongyang d'études financières de l'Université Renmin de Chine et ancien directeur de la politique économique et commerciale du maire de Londres, le concept chinois des droits de l'homme est réaliste. Il élabore ses politiques en fonction des besoins réels des gens, allant des plus élémentaires, comme l'alimentation et la santé, aux plus complexes, comme l'éducation, la technologie et la culture. « Le système chinois des droits de l'homme est déterminé par des résultats réels, notamment l'amélioration de la vie réelle des personnes, et non par des critères purement formels, artificiels et donc trompeurs et faux. C'est pourquoi la Chine gagnera dans une véritable discussion internationale sur les droits de l'homme », a-t-il affirmé.
La Chine considère la pauvreté comme le plus grand obstacle dans ses efforts pour garantir les droits de l'homme du peuple chinois. Pour résoudre le problème, elle a lancé une campagne ciblée de lutte contre la pauvreté, qui est parvenue à éradiquer l'extrême pauvreté dans les zones rurales vers la fin de 2020. Selon Hannes Fellner, professeur à l'Université de Vienne, cette campagne, qui a sorti près de 100 millions de personnes de la pauvreté, est « l'un des plus grands exploits en matière de droits de l'homme de l'histoire de l'humanité ».
En outre, la Chine a fait des progrès remarquables sur d'autres points, notamment en garantissant le droit des personnes à travailler et à recevoir une éducation. Elle attache également une grande importance à la protection des droits des femmes, des groupes ethniques et des personnes handicapées. En outre, elle a promu la protection des droits de l'homme fondée sur la loi, selon le livre blanc intitulé « Nouveaux progrès dans la protection juridique des droits de l'homme en Chine » publié en 2017.
Pour Zhang Yonghe, doyen exécutif de l'Institut de recherche sur les droits de l'homme de l'Université de science politique et de droit du Sud-Ouest, l'approche de protection des droits de l'homme centrée sur les gens de la Chine convient au développement du pays, et elle n'a aucun intérêt à imiter les nations occidentales à cet égard. À l'avenir, a-t-il ajouté, la Chine continuera d'offrir la sagesse chinoise pour promouvoir la protection des droits de l'homme.
