Dernière mise à jour à 09h10 le 13/12
Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a réfuté lundi les commentaires erronés de l'ambassadeur des Etats-Unis en Chine, Nicholas Burns, sur la situation des droits de l'homme en Chine, indiquant que de tels propos révélaient la tentative politique américaine qui consiste à utiliser les droits de l'homme comme prétexte pour s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine et porter atteinte à la stabilité, au développement et à l'unité ethnique de la Chine.
Le porte-parole a fait ces remarques lors d'un point de presse quotidien alors qu'il était invité à commenter une déclaration faite par Nicholas Burns le 10 décembre, qui avait critiqué de manière injuste la situation de droits de l'homme au Xinjiang, au Tibet et à Hong Kong.
La déclaration de la partie américaine en question porte des accusations sans fondement contre la situation de droits de l'homme en Chine et est pleine de mensonges et de préjugés, a déclaré M. Wang.
"Elle reflète pleinement la nature hégémonique et intimidante de la partie américaine", a-t-il indiqué, ajoutant que la Chine était extrêmement mécontente et s'opposait fermement à de tels propos.
Le peuple chinois est le mieux placé pour juger de la situation des droits de l'homme en Chine, a affirmé le porte-parole, ajoutant que le respect et la protection des droits de l'homme sont inscrits dans la constitution chinoise.
La Chine s'en tient à la voie du développement politique du socialisme à la chinoise, fait progresser globalement la démocratie populaire dans son ensemble, adhère à une approche du développement centrée sur le peuple, ce qui assure une meilleure protection des droits de l'homme, a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole, la Chine assume sérieusement ses obligations internationales en termes de droits de l'homme et elle est le seul grand pays au monde à avoir formulé et mis en oeuvre consécutivement quatre plans d'action nationaux en matière de droits de l'homme.
"Nous continuerons à suivre la voie du développement des droits de l'homme en Chine, à jouer un rôle actif dans la gouvernance mondiale des droits de l'homme, et à promouvoir le développement global de droits de l'homme", a-t-il noté.
Les soi-disant "génocide" et "crimes contre l'humanité" au Xinjiang sont un pur mensonge du siècle; la soi-disant politique de "répression" menée par la Chine au Tibet est totalement trompeuse et la soi-disant désintégration de l'engagement de la Chine sur l'autonomie de Hong Kong confond totalement le vrai et le faux, a déclaré M. Wang.
Les Etats-Unis pointent souvent du doigt la situation des droits de l'homme dans d'autres pays tout en restant aveugles sur leurs propres problèmes en la matière, a noté le porte-parole, rappelant que les Etats-Unis ont de graves problèmes tels que le racisme systématique, le travail forcé et la violation des droits à l'encontre des migrants et des Amérindiens.
Au nom de la protection des droits de l'homme, les Etats-Unis ont intimidé d'autres pays, leur ont imposé des sanctions et leur ont fait la guerre, ce qui a entraîné dans ces pays une dévastation humanitaire, une catastrophe économique et des turbulences sociale, et a créé de nombreux désastres et crises en matière de droits de l'homme. Ce que font les Etats-Unis piétine la cause internationale des droits de l'homme, a indiqué M. Wang.
"Avec un bilan aussi médiocre, les Etats-Unis ne sont pas en mesure de prêcher les droits de l'homme et n'ont pas le droit de pointer du doigt d'autres pays", a-t-il ajouté.
"Nous exhortons les Etats-Unis à cesser de dénigrer la Chine sur la question des droits de l'homme, à cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine et de porter atteinte à la stabilité de la Chine sous le prétexte des droits de l'homme, à réfléchir réellement à leurs propres violations de droits de l'homme et à remédier d'abord à leur mauvais bilan", a noté M. Wang.