Dernière mise à jour à 08h48 le 05/03
La Chine n'est pas le plus grand créancier de l'Afrique, et des données de la Banque mondiale montrent que près de trois quarts de la dette extérieure de l'Afrique proviennent d'institutions financières multilatérales et de créanciers commerciaux, a déclaré samedi un porte-parole chinois.
La Chine est depuis toujours engagée à aider les pays africains à alléger le fardeau de leur dette, a déclaré Wang Chao, porte-parole de la première session de la 14e Assemblée populaire nationale (APN), lors d'une conférence de presse, réfutant l'affirmation selon laquelle la Chine crée de soi-disant "pièges de la dette" en Afrique dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route" (ICR).
La Chine participe activement à l'Initiative de suspension du service de la dette du Groupe des 20 (G20) et au traitement de la dette au cas par cas, a indiqué M. Wang, ajoutant que le pays avait suspendu le plus de paiements du service de la dette parmi les membres du G20.
En menant la coopération dans le cadre de "la Ceinture et la Route", la Chine n'attache jamais de condition politique ni ne recherche de gains politiques égoïstes, a-t-il poursuivi.
L'ICR, proposée par la Chine en 2013, est devenue un bien public mondial populaire et une plate-forme de coopération, alors que plus de 150 pays et plus de 30 organisations internationales ont signé des documents de coopération dans le cadre de l'ICR au cours de la dernière décennie, et l'initiative a contribué à l'économie, à l'emploi et à l'amélioration des conditions de vie dans les pays concernés, a-t-il noté.
La Chine travaillera conjointement avec tous les partenaires pour obtenir de nouveaux progrès dans la coopération de qualité de l'ICR et fournir une garantie juridique pour la coopération, a ajouté M. Wang.
