Dernière mise à jour à 09h56 le 10/04
La Chine a fait preuve de transparence dans le partage des résultats de recherche sur le traçage des origines du SARS-CoV-2 avec la communauté internationale, a déclaré samedi un responsable chinois de la santé lors d'une conférence de presse.
"Depuis le début de la COVID-19, nous communiquons et coopérons activement avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et avons invité l'OMS à envoyer à deux reprises des experts internationaux en Chine pour mener des études conjointes sur le traçage des origines du SARS-CoV-2", a indiqué Shen Hongbing, chef adjoint de l'Administration nationale de contrôle et de prévention des maladies et directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC Chine), expliquant les efforts de la Chine à cet égard.
M. Shen a indiqué que la première phase des études conjointes avait été menée avec succès à Wuhan et qu'un rapport de recherche sur la partie chinoise avait été pleinement reconnu par des experts chinois et étrangers et l'OMS.
"Tout au long de la première phase des études conjointes, la Chine a fourni aux experts internationaux tous les documents liés aux origines du virus et nous n'avons caché aucun cas, échantillon ou résultat de test et d'analyse", a-t-il souligné.
Parlant du déni récent des résultats de recherche par certains responsables et experts de l'OMS, M. Shen a déclaré que cela allait à l'encontre de l'esprit scientifique et constituait une insulte aux scientifiques ayant participé au traçage des origines.
Une telle démarche politise la question et est inacceptable pour les communautés scientifiques en Chine et dans le monde entier, a-t-il poursuivi.
Selon lui, la Chine continue de partager ses résultats de recherche avec la communauté scientifique internationale après la fin de la première phase des études conjointes, avec des résultats de recherche publiés dans des revues universitaires en Chine et à l'étranger.
Zhou Lei, chercheuse au CDC Chine ayant participé aux études conjointes à Wuhan, a indiqué que les experts chinois avaient partagé toutes les données et matières avec leurs homologues étrangers, dont les informations sur les cas de COVID-19 des phases précoces.
"Nous avons partagé les informations et mené des analyses et recherches conjointes approfondies, les résultats ont été reconnus par tous les experts", a affirmé Mme Zhou.
Elle a fait remarquer que le traçage des origines de la COVID-19 ne pouvait être accompli grâce aux efforts d'un seul pays, mais nécessitait les efforts concertés de la communauté scientifique mondiale.
Mme Zhou a exprimé l'espoir de voir l'OMS organiser un travail mondial sur le traçage des origines et reste fondée sur la science, rigoureuse et juste à cet égard, afin que le traçage des origines aboutisse à un résultat convaincant.
