Pierre Moscovici : « Nous allons simplifier l'accueil des investissements étrangers »
( le Quotidien du Peuple en ligne )
10.01.2013 à 16h48
Le ministre français de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici, a mis un point final à sa visite en Chine avec la conférence de presse organisée mardi soir 8 janvier à Beijing, où il a évoqué les questions abordées durant la première rencontre ministérielle après le changement de gouvernement en France : les investissements chinois en France et le sujet du Yuan.
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Monsieur Moscovici a voulu profiter de ce voyage « bref mais intense » pour rassurer la Chine sur le redressement de l'économie de la zone Euro et la nouvelle stratégie économque de la France, « les investissements français en Chine ont atteint plus de 13 milliards d'euros fin 2011… les investissements chinois en France étaient quatre fois moins importants en 2011… la terre de France est accueillante pour les investissements gagnant-gagnant, et nous sommes très ouverts aux investissements étrangers, même plus que d'autres pays européens. »
La France reste un pays très attractif En toile de fond, une grande polémique a été lancée il y a peu de temps après que l'artiste français Gérard Dépardieu ait reçu un passeport russe des propres mains du président russe Vladimir Poutine. Se méfiant de ce qui a été dit dans les journaux, le ministre a dénié « un phénomène de fuite de la France » à cause de la pression fiscale en mettant l'accent sur le fait que la France est un pays très attractif pour les investissements.
A la question incontournable de la coopération nucléaire posée par la presse chinoise, monsieur Moscovici a indiqué que la confiance que la France a envers la Chine sur la coopération nuléaire n'est ni suspectée ni mise en cause, « les contrôles et les études se font en France sont pour s'assurer que les consignes, les indications et les stratégies définies par l'Etat français sont respectées par les entreprises françaises. »
Selon Pierre Moscovici, l'image de la France, qui travaille beaucoup en ce moment pour redresser sa compétitivité, doit être rectifiée.