Dernière mise à jour à 16h55 le 18/10
Les infrastructures de recharge croissantes facilitent les déplacements en véhicule électrique dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine).
Selon une information diffusée le 16 octobre par ThePaper.cn, la dernière en date est une station de recharge construite dans le comté de Metog, une destination touristique célèbre située à plus de 700 kilomètres de la capitale régionale Lhassa. La station est soutenue par CATL, un leader mondial des batteries électriques. Elle constitue une étape importante vers le développement du marché des véhicules à énergies nouvelles au Tibet, qui est en retard par rapport aux régions côtières orientales plus développées de la Chine en termes d'infrastructure de véhicules électriques et donc d'adoption.
Les visiteurs montent à bord d'une nouvelle navette énergétique sur le parking d'une zone touristique de la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine). (Sun Fei / Xinhua)
Pour encourager les gens à passer à l'électrique, depuis le mois d'avril, les acheteurs peuvent recevoir une subvention du gouvernement régional de 3 000 yuans (410 dollars) lors de l'achat d'une voiture à énergies nouvelles.
Selon le bureau régional des statistiques, au premier semestre de cette année, les revenus issus des ventes de véhicules à énergies nouvelles dans la région ont augmenté de 87% d'une année sur l'autre. Au deuxième trimestre, 937 véhicules à énergie nouvelle ont été immatriculés, soit 2,3% de tous les véhicules nouvellement immatriculés. Dans le même temps, a indiqué, la région a délivré 3 929 plaques d'immatriculation pour les véhicules à énergies nouvelles. Parallèlement, les infrastructures de recharge ne cessent de croître, avec environ 550 bornes de recharge installées dans la région, dont 27 à Lhassa.
Selon un rapport de ThePaper.cn, qui a souligné que les voitures à essence sont affectées par la raréfaction de l'air à haute altitude, ce qui entraîne une perte de puissance, En raison des coûts de transport élevés, les prix de l'essence sont plus élevés au Tibet que dans les autres provinces. En revanche, a ajouté le communiqué, les véhicules électriques permettent de contourner les effets de l'air raréfié et fonctionnent donc mieux au Tibet, mais à l'inverse, les basses températures auraient un impact négatif sur les batteries.