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L'atelier Luban : un pont d'échanges humains entre la Chine et les pays étrangers

le Quotidien du Peuple en ligne | 06.05.2023 14h31
  • L'atelier Luban : un pont d'échanges humains entre la Chine et les pays étrangers

    1/3Des étudiants simulent et pratiquent les techniques d'assemblage et de fonctionnement des ascenseurs dans une classe d'automatisation industrielle et de robotique d'un atelier Luban au Pakistan. (Photo fournie par l'atelier Luban au Pakistan)

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    2/3Un enseignant chinois (à gauche) présente du matériel mécatronique à des étudiants et des enseignants portugais dans le cadre de l'atelier Luban à l'Institut polytechnique de Setubal, au Portugal. (Photo fournie par l'atelier Luban à l'Institut polytechnique de Setubal)

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    3/3Le 20 février 2023, des étudiants thaïlandais à l'Institut de Technologies Ayothaya apprennent l'Internet des objets dans le cadre d'un atelier Luban. (Sun Guangyong / Pic.people.com.cn)

Célèbre pour son invention de divers outils, Lu Ban est un ancien maître chinois de l'artisanat du bois qui représente la tradition et l'esprit chinois de l'artisanat. L'atelier Luban, un programme de formation professionnelle chinois, porte exactement le nom de ce maître chinois exceptionnel. Il vise à former des ouvriers hautement qualifiés, professionnels et innovants dans le monde entier.

Le programme a été initié et mis en œuvre par la ville de Tianjin. S'inspirant de l'esprit artisanal de Lu Ban, il partage avec d'autres pays les modèles d'enseignement professionnel et les compétences professionnelles de la Chine, et forme des talents locaux compétitifs. Il favorise la coopération entre les écoles chinoises et les établissements d'enseignement étrangers, les entreprises et les gouvernements, ouvrant ainsi une nouvelle voie de développement caractérisée par une contribution conjointe et des avantages partagés.

Le 8 mars 2016, le premier atelier Luban au monde a été fondé en Thaïlande. Ce projet, afin de répondre aux besoins de la coopération entre la Chine et la Thaïlande, ne cesse d'élargir des champs de coopération. Le nombre de filières est passé de une à six, et ces six filières ont été toutes approuvées par le Ministère thaïlandais de l'Éducation et incluses dans son système éducatif national. En parallèle, l'atelier Luban a également été lancé dans plus de 20 pays, dont le Royaume-Uni, l'Égypte, le Cambodge, le Portugal, Djibouti et le Kenya, façonnant un système international de formation professionnelle à plusieurs niveaux qui couvre les collèges et les lycées professionnels, ainsi que les programmes de licence et de maîtrise axés sur l'application.

En tant que nouveau projet de coopération internationale dans le domaine de l'enseignement professionnel, l'atelier Luban s'appuie sur les réalisations exceptionnelles de la réforme et du développement de l'enseignement professionnel en Chine et s'inspire de la philosophie chinoise de pointe en matière d'enseignement professionnel. Il offre une formation systématique aux enseignants étrangers, adopte des normes et des équipements alignés sur les technologies de pointe, les concours de compétences professionnelles et les qualifications, et propose des cours bilingues modulaires, afin que tous les ateliers du programme visent le même objectif et respectent les critères standardisés.

L'atelier Luban répond à la demande de développement industriel des pays d'accueil et a permis de former un grand nombre de travailleurs qualifiés locaux dont le développement économique et social de ces pays a un besoin urgent. Selon des statistiques incomplètes, plus de 50 filières ont été proposées dans le cadre de l'atelier Luban, programme de coopération sino-étrangère ; pour les pays d'accueil, plus de 9 000 étudiants diplômés ont été formés et plus de 18 000 personnes ont reçu des formations à tous les niveaux et de toutes sortes ; de nombreux jeunes des pays d'accueil ont obtenu des emplois de qualité.

Les pratiques ont prouvé que l'atelier Luban a considérablement amélioré la capacité de l'enseignement professionnel dans les pays d'accueil, atteignant ainsi l'objectif de bénéfice mutuel à travers le modèle de développement commun gagnant-gagnant. Joe Mucheru, ministre kenyan de l'Information, des Communications et des Technologies, estime que la formation à l'informatique dématérialisée et à la sécurité de l'information mise au point par l'atelier Luban est vitale pour le développement des technologies de l'information au Kenya. « Nous avons besoin d'un grand nombre de techniciens dans les domaines de l'intelligence artificielle, de la cybersécurité et des technologies intelligentes pour soutenir l'industrialisation du Pakistan, et l'atelier Luban est exactement un exemple de la coopération entre notre pays et la Chine », a déclaré Afifa Shajia Awais, attachée éducative de l'ambassade du Pakistan en Chine.

Le développement de l'atelier Luban a permis d'enrichir le contenu et la forme des échanges humains entre la Chine et l'étranger. En lançant des visites mutuelles et des échanges à court terme entre enseignants et étudiants chinois et étrangers, et en participant ensemble aux concours internationaux des métiers, le programme a constamment approfondi la coopération entre les jeunes étudiants et enseignants chinois et étrangers. Les événements académiques basés sur le programme, tels que les forums sur la coopération sino-étrangère en matière d'enseignement professionnel, ont également favorisé la réforme et le développement de l'enseignement professionnel international sous différentes perspectives. En outre, les enseignants chinois et étrangers participant au programme ont mené conjointement des études sur l'enseignement professionnel international et se sont efforcés de développer des ressources pertinentes afin d'améliorer globalement leurs capacités en matière de formation professionnelle.

L'amitié, qui découle d'un contact étroit et de la communion d'esprit entre les peuples, est la clé de relations saines entre les États. Au cours des sept dernières années, l'atelier Luban s'est engagé à favoriser l'apprentissage mutuel, à servir le développement socio-économique des pays d'accueil et à promouvoir la coopération internationale en matière de capacité de production. Il a jeté un pont de communication culturelle et interpersonnelle entre la Chine et les pays étrangers, et a été le témoin de nombreuses histoires d'amitié. À l'avenir, le programme continuera à jouer un rôle important et à promouvoir la construction d'une communauté de destin pour l'humanité.

(Par Yang Yan, directeur adjoint du Centre de recherche et de promotion de l'atelier Luban de Tianjin)

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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